Équarrissage
« De graves dysfonctionnements »
Selon un récent rapport présenté le 28 juin, la Cour des Comptes pointe « de graves dysfonctionnements » dans la gestion du Service public de l’équarrissage (SPE). La Cour, par l’intermédiaire du président de la 7 e Chambre, Jacques Sallois, a constaté « l’impossibilité pour l’État de faire jouer la concurrence entre entreprises et faire baisser les tarifs de facturation, à cause d’un système de quasi-monopole territorial dont il est à l’origine ». L’instance publique a également mis en évidence « l’extrême difficulté de l’État à contrôler la gestion et les services faits dans le cadre du SPE ». « L’équilibre financier et les objectifs d’économie de l’État ne semblent pas encore garantis, malgré la réforme du SPE en cours », a indiqué Jacques Sallois, pointant une impasse budgétaire de 27 millions d’euros en 2006. Selon la Cour, le montant de la taxe d’abattage et la contribution des éleveurs pourraient être nettement moins élevés que ne le prévoyait le budget.