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Logistique des grains
[Coronavirus - Covid-19] Le transport ferroviaire a tiré son épingle du jeu face au Covid-19

Les chargeurs ont salué la qualité de service du transport ferroviaire conventionnel durant le confinement. Les industriels de l’agroalimentaire n’ont pas été les plus pénalisés.

Le Baromètre de perception des chargeurs sur le transport ferroviaire, réalisé par le cabinet Eurogroup Consulting, dresse un état des lieux sur la répartition modale privilégiée pour transporter les marchandises.
© cabinet Eurogroup Consulting

« Un quart des chargeurs interrogés trouve que le transport ferroviaire conventionnel s’est amélioré durant la période de confinement. » C’est ce qui ressort de la huitième édition du Baromètre de perception des chargeurs sur le transport ferroviaire, réalisé par le cabinet Eurogroup Consulting, à l’occasion de la visioconférence sur la Journée du fret ferroviaire qui s’est déroulée dans le cadre de la Digital SITL du 23 au 26 juin. Cette enquête, qui porte sur l’année 2019, a été réalisée dans un premier temps en janvier-février, juste après le mouvement social contre la réforme des retraites en France. Un complément à cette consultation a été conduit en mai, en pleine crise sanitaire liée au Covid-19, pour déterminer l’impact de la crise sanitaire sur les plans de transport.

Amélioration de la qualité du service

Concernant la qualité du service, pour les flux qui ont circulé pendant le confinement, l’amélioration enregistrée pour le transport ferroviaire conventionnel « vient du fait qu’il y avait plus de place pour faire circuler les trains de fret [le transport des voyageurs étant restreint] », précise Anne-Laure Noat, associée-membre du Comex et directrice au sein du cabinet Eurogroup Consulting.

« Pour les autres modes de transport, la majorité du panel n’a pas notifié de changement particulier concernant la qualité de service durant cette période », indique le baromètre. Concernant le transport routier, 79 % des chargeurs considèrent qu’il n’y a pas eu de changement notable quant à la qualité de service. S’agissant du transport fluvial, ce pourcentage atteint 60 %.

Un impact « moyen » pour l’industrie agroalimentaire

« Pour 60 % des chargeurs de l’industrie agroalimentaire, l’impact de la crise a eu un impact moyen sur le transport de marchandises », peut-on lire dans le baromètre. « L’industrie de la construction et du BTP est celle qui qualifie l’impact de la crise sanitaire et économique comme le plus fort (pour 83 % d’entre eux). » Une situation qui s’explique, en partie, part le fait que la logistique a été jugée comme un secteur d’activité vital en cette période de confinement pour assurer un approvisionnement optimal des magasins offrant des produits de première nécessité, comme les aliments et les médicaments.

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