Coop de France Nutrition animale
Coop de France valorisera le non-OGM, sous conditions
TRANSPARENCE. Interrogée par la DGCCRF, qui conduit depuis le printemps une réflexion sur l’étiquetage « sans OGM », Coop de France Nutrition animale a affirmé sa position sur ce sujet épineux. Si la coopération ne réclame pas expressément un changement de la législation révisant les conditions d’étiquetage des produits issus d’animaux ayant consommé des OGM, elle souhaiterait dans cette éventualité pouvoir valoriser l’utilisation des matières premières non étiquetables, c’est-à-dire respectant le seuil maximal de présence fortuite d’OGM de 0,9 %. Elle demande aussi que cette mention valorisante se réfère au Guide de bonnes pratiques de la fabrication d’aliments composés pour animaux.
Pour le seuil de 0,9 %, plutôt que 0,01 %
Selon le droit en vigueur, la mention « sans OGM » sur un emballage d’aliments du bétail n’est permise qu’à la condition que cet aliment réponde au seuil de présence fortuite d’OGM de 0,01 %, selon la note de doctrine des Fraudes. Une limite « techniquement et économiquement inaccessible, compte tenu des disponibilités mondiales en tourteaux de soja, une matière quasiment incontournable des aliments pour animaux », selon Coop de France Nutrition animale. Et de préciser « qu’un seuil de 0,1 % ne changerait pas fondamentalement la donne ». Deux conditions sont ainsi posées par Coop de France Nutrition animale dans l’hypothèse d’une mention valorisante pour les produits animaux : le recours à des matières premières non étiquetables (- 0,9 %) et la mise en œuvre de moyens de maîtrise au travers du respect, par le fabricant, du Guide de bonnes pratiques de la fabrication d’aliments composés pour animaux.