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Coop de France déplore le manque d’éléments pour relancer la compétitivité

« Le carnet de commandes de la France ne cesse de croître, que ce soit à destination de l’UE ou des pays tiers. L’agriculture et l’agroalimentaire sont cités comme secteurs d’avenir par François Hollande. Et pourtant nous ne progressons pas dans plusieurs filières, au contraire, comme nous l’a cruellement rappelé le Space », s’est exclamé Philippe Mangin, président de Coop de France, lors d’un point presse du 19 septembre. « Les productions porcine, avicole, ou bien encore bovine sont en déclin. Les outils industriels sont en surcapacité, en particulier dans l’Ouest, faute de compétitivité ». À noter que, selon le dernier classement du Forum économique mondial de Davos du 4 septembre, la compétitivité de la France s’est encore dégradée. Elle est passée de la 21e place en 2012 à la 23e. L’Allemagne est au 4e rang.

Philippe Mangin considère qu’ils n’ont eu aucun élément de réponse des pouvoirs publics pour relancer la compétitivité, que ce soit au niveau de la Pac – « la réforme est enfermée dans sa problématique de redistribution des aides. Le débat sur la Pac ne nous satisfait pas du tout » – de la loi d’Avenir (cf. Projet de loi d’Avenir) ou du Cice. Sur ce dernier point, « les coopératives ont demandé à y être éligibles, mais pour l’instant nous sommes l’objet d’incessantes navettes entre Paris et Bruxelles. Rien n’a été signé ».

L’écotaxe, inacceptable en l’état
« Non seulement nous n’obtenons pas de réponses, mais nous sommes contraints de subir de nouvelles taxes, regrette Philippe Mangin, faisant notamment référence à l’écotaxe. Nous avons obtenu son report au 1er janvier, mais ses modalités restent d’une complexité incroyable et son coût exorbitant. Nous la considérons très injuste. Elle va créer des distorsions entre régions, et entre produits intérieurs et importés. Telle qu’elle est prévue aujourd’hui, elle n’est pas acceptable ».
Concernant la conférence environnementale, qui s’est déroulée les 20 et 21 septembre, Philippe Mangin appelait à la vigilance. « Nous craignons que cet événement soit l’occasion de passer à côté de tout ce qui a déjà été fait et de se faire imposer de nouvelles mesures fiscales. Nous craignons que les mesures incitatives ne soient pas suffisantes et qu’on se retrouve dans le réglementaire et le contraignant. »

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