Céréales à paille : un potentiel de récolte « moyen à bon », selon Arvalis
Malgré un retard végétatif d’une à deux semaines, le potentiel de récolte en céréales à paille ressort « moyen à bon », a indiqué Arvalis en conférence de presse le 5 juin aux Culturales, salon qui se tient jusqu’au 6 juin à Boutervilliers (Essonne). L’état des cultures est jugé « favorable à très favorable » dans le Sud-Est, « satisfaisant » du Sud-Ouest jusqu’au Berry, « plus mitigé » dans les Pays de la Loire, aucun gros handicap n’étant par ailleurs noté plus au Nord, notamment en Picardie, ensemble de régions pour lesquelles tout pronostic reste encore prématuré. Plus globalement, si des implantations difficiles sont notées, peu de pertes de pieds (sauf en cas d’inondations) sont relevées. Les tallages sont jugés « moyens à élevés », avec des apports d’azote efficaces. Des biomasses et densités d’épis « non limitantes » sont aussi rapportées. Arvalis a néanmoins exprimé quelques bémols, notamment sur le risque d’échaudage lié à une récolte tardive. La fertilité des épis est à surveiller : elle pourrait avoir été affectée par le faible ensoleillement ces dernières semaines. Idem pour la pression des maladies. « Les pratiques des agriculteurs vont avoir un impact, à la fois sur l’aspect enracinement des cultures et la protection fongicide », a souligné Jean-Charles Deswarte. Par ailleurs, les 250 000 ha de maïs encore à semer soulèvent des inquiétudes, particulièrement dans le Sud Aquitaine, Gers et Hautes-Pyrénées, mais aussi en Rhône-Alpes, notamment l’Ain.