Céréales et oléoprotéagineux bio : collecte estimée à la baisse en maïs, tournesol et soja
Alors que les récoltes d’automne démarrent progressivement dans les campagnes françaises (en étant ralenties par les pluies), les premières estimations de collecte en tournesol, maïs et soja bio sont à la baisse.
Alors que les récoltes d’automne démarrent progressivement dans les campagnes françaises (en étant ralenties par les pluies), les premières estimations de collecte en tournesol, maïs et soja bio sont à la baisse.
La sécheresse et les coups de chaud à certains moments du cycle des plantes (notamment la floraison) ont nui aux rendements, mais aussi à la qualité des graines, particulièrement en soja. Et ce, malgré une progression des surfaces semées.
Un marché morose
Même si les situations sont très hétérogènes en fonction de multiples facteurs (le sol, l’impact des orages ou l’accès à l’eau…), la filière bio s’attend globalement à un recul des volumes. Certaines régions sont plus touchées que d’autres, notamment le Sud-Ouest qui annonce des récoltes, dans certaines zones, divisées par deux en soja ou maïs. Au niveau national, le recul par rapport à 2021 serait de 10 % pour le tournesol, dont les surfaces emblavées ont augmenté, et de 30 % pour le soja et le maïs.
Dans ce contexte, les prix des graines bio destinées à l’alimentation animale restent fermes avec quelques signes de détente, dans un marché plutôt morose, en raison des perspectives de consommations perturbées et des conséquences de la grippe aviaire dans l’Ouest encore prégnantes. Les flux de vente vers le Benelux et le nord de l’Europe renforcent les débouchés. Les prix des protéagineux, pois et féverole, continuent de grimper, en raison de manque de volumes et d’un regain d’intérêt pour cette source de protéines.
Au niveau national, le recul serait de 10 % en tournesol, et de 30 % en soja et maïs.
En alimentation humaine, le prix du blé meunier se détend également : cette tendance concerne les volumes non encadrés par des contrats pluriannuels qui sont privilégiés pour sécuriser la filière sur la durée, de l’amont à l’aval. En sarrasin bio, les estimations de récolte s’annoncent équivalentes à l’an dernier.