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Blé tendre
Bonne qualité de la récolte 2006

Ce millésime permettra de répondre aux exigences de tous nos clients, sur le marché intérieur et européen, comme à l’export pays tiers

A FRANCE a engrangé cette année 34 Mt de blé, volume dans la moyenne des cinq dernières années. Elle pourra donc largement approvisionner tous ses clients, sur le marché intérieur et mondial. Et ce, d’autant mieux que, cette année encore, la qualité est bonne avec près de 30 Mt de blés répertoriés dans les classes supérieures E et 1. Plus de deux tonnes sur trois affichent un taux de protéines supérieur à 12%. Avec une teneur en eau idéale et des indices de chute de Hagberg élevés dans l’ensemble, le cru 2006 permettra de satisfaire tous les besoins des utilisateurs, en alimentation animale comme humaine.

Bonnes teneurs en protéines et poids spécifiques en hausse

L’année 2006 est une bonne année pour les protéines avec un taux national de 12,2%, proche de celui de l’an dernier (12,3%). Plus des deux tiers de la production se situe au-dessus du seuil de 12%.

Avec une moyenne national de 12,4%, les grains présentent une teneur en eau parfaite pour leur conservation, sans humidité excessive. Elle est inférieure à 13% dans treize régions contre dix l’an dernier.

Le poids spécifique moyen de la récolte 2006 est de 77,4 kg/hl, en hausse de près de 1 kg/hl par rapport à 2005. Les moyennes régionales sont nettement plus homogènes que l’an passé: elles s’échelonnent de 76,4 à 78,3 kg/hl. Au total, près de 85 % de la récolte française est supérieure au seuil de 76 kg/hl.

La météorologie pluvieuse de la fin de campagne n’a eu qu’un effet limité sur les indices de chute de Hagberg. Seuls 2% des blés enregistrent des indices inférieurs à 220 secondes. Sauf dans les régions littorales du nord du pays, ils restent très élevés. Plus de 95% de la production française présente des indices de chute de Hagberg dépassant les 300 secondes (contre 66% en 2005).

Une bonne qualité boulangère

La filière française s’attache depuis de nombreuses années à proposer une production de qualité. Quelque neuf hectares sur dix sont semés avec des blés panifiables, choisis après une sélection toujours plus large et rigoureuse des variétés. Les neuf premières variétés cultivées sont des blés panifiables supérieurs et les dix premières variétés utilisées couvrent 56% des surfaces en 2006, contre 62 % en 2005.

Concernant les caractéristiques technologiques du cru 2006, la quantité de protéines – avec 12,2% en moyenne – est très satisfaisante. La qualité des protéines est également au rendez-vous et s’exprime à travers une force boulangère moyenne (W) de 206 et de très bons résultats de panification. Les farines hydratent en moyenne à 59% et les pâtes sont assez faciles à travailler. Les pains ont de bons volumes, équivalents à 2005, et les coups de lame sont bien marqués.

Les deux premières variétés françaises donnent de très bons résultats en panification. La variété Apache confirme son très bon comportement. Et la variété Caphorn, avec une pâte moins élastique et plus extensible et des volumes de pains plus élevés qu’en 2005, devrait pouvoir être incorporée en plus grande proportion dans les mélanges.

Des blés pour l’alimentation animale

En 2006, les blés pour les autres usages, principalement fourragers, occupent moins de 10% de la surface nationale en blé. Les fabricants d’aliments en incorporent chaque année 5 à 6 Mt dans leurs formulations. Pour les aider à mieux cerner l’offre nationale, la définition des classes a été transposée en calculant la teneur en protéines avec le coefficient multiplicateur (N x 6,25) communément utilisé en nutrition animale. De plus, la classe 3 a été subdivisée en trois catégories différenciées selon la teneur en protéines Pour plus d’informations, reportez-vous à la fiche “Qualité des blés français - Récolte 2006”, éditée par l’Onigc, en partenariat avec Arvalis-Institut du végétal. Brochure disponible sur “www.onic.fr”..

Pour 2006, dans l’attente des résultats définitifs des régions du nord où la récolte a été retardée par la pluie, près de 3% des blés sont en classe 3, dont un tiers en catégorie 3-1 (teneur en protéines [N x 6,25] supérieure ou égale à 11,5%) et deux tiers en catégorie 3-2 (teneur en protéines [N x 6,25] comprise entre 10,5 et 11,5%).

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