Blé tendre
Baisse générale des céréales sur un marché très offert et délaissé par l'industrie nationale
Le blé tendre a connu un net repli, sous la pression des volumes mondiaux abondants et de la baisse des places financières.
L’activité sur le territoire français a été très limitée cette semaine. La baisse continue ne favorise pas les échanges, avec des vendeurs attentistes et sans besoin urgent. La nutrition animale comme la meunerie procèdent à quelques achats d’ajustement mais ne s’engagent pas sur d’importants volumes. La nouvelle récolte ne suscite pas trop d’intérêt de la part de la meunerie, qui parie sur une poursuite de la baisse des prix. Sur le marché mondial, qui est finalement le plus actif actuellement, la concurrence mer Noire et Amérique latine (Argentine) fait rage, avec notamment les reculs des monnaies locales. Les acheteurs internationaux en profitent pour revenir sur le marché, notamment l’Arabie saoudite, la Jordanie et l’Égypte. Le Gasc s’est procuré 300.000 t de blé, dont 60.000 t de France, 120.000 t de Roumanie, 60.000 t d’Argentine et 60.000 t d’Ukraine. La réponse du Gasc a déçu les opérateurs français qui espéraient un volume plus important. Ainsi, cette vente n’a pas permis de soutenir durablement les prix. Signalons que l’Indonésie aurait des besoins plus importants cette année en blé fourrager, le pays ayant mis en place des restrictions à l’importation de maïs, d’après le média Asian Agribusiness Group basé à Singapour. Les industriels locaux utiliseraient ainsi plus de blé, en substitution du maïs.