Blé tendre
Acheteurs et vendeurs ont accompagné la hausse des cours en blé et maïs
Le conflit russo-ukrainien maintient le marché sous tension. Les cours ont bondi d'une semaine sur l'autre, mais le marché se montre très nerveux. Les incertitudes, liées à une météorologie défavorable dans les zones de cultures des États-Unis et d'Europe de l'Est, participent aussi à cette tendance haussière. La fermeté de l'euro a cependant modéré le renchérissement.
Les vendeurs en culture ont accompagné la hausse des prix. Les acheteurs ont marqué le raffermissement des cours, avec des fabricants d'aliments qui ont procédé à des achats de compléments et une activité routinière sur le portuaire. Les meuniers se sont montrés plus hésitants. Sur l'intra-UE, les Espagnols ont, eux aussi, suivi la tendance, en procédant à quelques achats. La hausse semble en revanche avoir davantage refroidi les acheteurs du nord-UE. Dans ce contexte de fermeté, les primes par rapport aux références d'Euronext se trouvent compressées, en particulier sur le portuaire.
Notons que le rapport mensuel de l'USDA a été sans surprise. Par ailleurs, soulignons que la baisse du rouble a renforcé la compétitivité de l'origine russe, dont les exportations devraient se poursuivre sur un rythme soutenu. Le pays pourrait exporter 16,8 Mt de blé sur l'ensemble de la campagne, selon UkrAgroConsult. En France, au 3 mars, les conditions restaient bonnes à très bonnes pour 74 % des cultures, selon Céré'obs.