Aller au contenu principal

La qualité finale des agneaux étroitement liée à la valeur laitière des mères

Pour accroître la rentabilité des ateliers ovins allaitants, les éleveurs disposent de plusieurs leviers d’actions comme l’amélioration génétique de leurs animaux.

Le lait est la principale ressource alimentaire de l’agneau lors de son premier mois de vie. Ainsi, la vitesse de croissance de l’agneau est directement liée à la capacité laitière de la mère. Celle-ci est calculée sous forme d’index de valeur laitière chez les éleveurs sélectionneurs.

Une étude a été menée par l’OS Rose sur la corrélation entre la valeur laitière des mères et les résultats d’abattage de leurs agneaux chez des éleveurs sélectionneurs de Mérinos d’Arles et Préalpes du sud. Les informations nécessaires ont été récoltées à partir des bases de données Ovall et d’abattage de la coopérative l’Agneau Soleil.

Les agneaux ont été divisés en trois catégories en fonction des index de valeur laitière (faible, moyenne ou forte) de leurs mères. Les résultats d’abattage des agneaux (poids carcasse, conformation, gras et durée d’engraissement) ont été comparés entre les trois catégories. Les résultats de l’étude suivent les mêmes tendances pour les deux races que sont la Préalpes du sud et la Mérinos d’Arles.

Les agneaux issus de mères à forte valeur laitière ont une durée d’engraissement réduite de huit jours, avec un poids carcasse supérieur de 790 grammes en moyenne et une meilleure conformation que les agneaux issus de mère à faible valeur laitière. En effet, les agneaux de conformation U et R sont majoritairement issus de mère à forte valeur laitière.

Le calcul du solde sur coût alimentaire des trois catégories montre que les agneaux issus de mères à fort index valeur laitière ont un solde augmenté de 10 euros par rapport à ceux issus de mères à faible index valeur laitière. En d’autres termes, les agneaux issus de bonnes laitières rapportent 10 euros de plus à l’éleveur.

Cette étude conforte le travail des éleveurs sélectionneurs sur la valeur laitière des brebis et met en avant l’intérêt pour les éleveurs utilisateurs (notamment en signe de qualité) d’acheter des agnelles sélectionnées.

Les plus lus

Laura Chalendard, éleveuse ovin dans la Loire
« On n’a plus d’autre choix que d’abandonner, de renoncer à son rêve » - Des inégalités de genre encore omniprésentes dans le monde agricole
« Vous vous en sentez capable ? » : une question que les femmes en cours d’installation connaissent par cœur…
Vincent Bienfait
« Je gagne 2,6 Smic avec le système ovin pâturant que j’ai développé »
Éleveur multiplicateur de brebis Romane dans le Morbihan, Vincent Bienfait a mis en place un système très pâturant, encore peu…
Maxime Taupin
« On a beaucoup diversifié, j’ai besoin de revenir au métier d’éleveur ovin »
Maxime Taupin est en Gaec avec ses parents sur une exploitation multi-ateliers, entre troupe ovine, grandes cultures, vente…
Lauriane, étudiante en école d’ingénieurs à AgroParisTech
« Les violences sexuelles salissent le monde agricole »
À la campagne, l’anonymat n’existe pas. En raison de la promiscuité dans les zones rurales peu denses où « tout le monde se…
Le pâturage hivernal des brebis sur les prairies bovines fait partie des études en cours au sein du Ciirpo.
Le Ciirpo se projette dans l’avenir de la production ovine
En 2024, une trentaine d’études est en cours au Ciirpo. Et les projets ne manquent pas, entre l’adaptation au changement…
Pierre Stoffel avec son chien
« J’ai à cœur de maintenir la commercialisation en circuit court de mon élevage ovin ! »
Confiant, Pierre Stoffel, à peine 20 ans, vient tout juste de reprendre l’exploitation familiale en individuel, que son père a…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 93€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre