Aller au contenu principal

Etude Europe du Nord de l'Institut de l'élevage
La Pologne opère une diversification de ses produits laitiers et de ses clients

élevage laitier polonais
© R. Lemoine

Ce qui pourrait contrarier l'essor de la production laitière serait la hausse des coûts. Une hausse liée à la modernisation des outils. L'attractivité est forte en dehors de l'agriculture, donc les éleveurs sont confrontés à un manque de main d'oeuvre, qui se renchérit, et à un défi de renouvellement des générations. Les aléas climatiques sont importants et les conditions naturelles peu favorables au lait, hormis dans le nord-est. Les demandes sociétales commencent à pousser le gouvernement à proposer des lois pour limiter les impacts environnementaux.

La consommation intérieure (64% des débouchés) semble plafonner autour de 250 litres équivalent lait par habitant et par an, soit 5 à 10% sous la moyenne de l'UE. Il reste néanmoins quelques marges de progression.

Le potentiel de hausse de la collecte reste élevé. L'Institut de l'élevage pronostique une hausse de la collecte d'au moins +10% à horizon 2025, pour atteindre plus de 13 millions de tonnes. Elle devrait se faire avec moins de vaches et un rendement laitier en hausse, en lien avec la poursuite de la restructuration des élevages.

La moitié des fermes laitières sont des livreurs qui s'agrandissent et se modernisent. Les élevages moyens (entre 30 et 99 vaches) sont favorisés par le gouvernement. Les gros élevages sont fragilisés par la concurrence des autres productions et par la politique foncière du gouvernement. 

Les transformateurs sont aussi en mutation, avec une recherche de valeur ajoutée sur le marché polonais, une diversification des produits exportés avec plus de poudres de lactosérum, de lait infantile... en plus des fromages, et une diversification de leur portefeuille clients : Moyen-Orient, Afrique, Asie.

Chiffres clés : 265 000 exploitations laitières en 2015, 20% ont plus de 30 vaches, 36% de la collecte est exportée

Les plus lus

<em class="placeholder">Denis Battaglia, éleveur laitier en Meurthe-et-Moselle, devant son silo de maïs</em>
« Nous avons toujours plus d’un an de stocks d’avance en fourrages »

Le Gaec du Rupt de Viller, en Meurthe-et-Moselle, refuse de se retrouver confronté à un manque de stocks fourragers. Au fil…

<em class="placeholder">Prairie avec une vache Normande et une vache de race Prim&#039;Holstein en Mayenne. </em>
Prairies permanentes : la Commission européenne donne son feu vert pour l’assouplissement

La demande de modification des règles des BCAE 1 et 9 encadrant les prairies permanentes et les prairies sensibles dans la PAC…

éleveurs laitiers Flore et Antoine Renoult
« Du "bale grazing" en hiver pour nos 300 vaches taries »

Le Gaec de la Louisiane, en Loire-Atlantique, pratique le « bale grazing » depuis six ans, durant deux mois l’hiver, pour ses…

<em class="placeholder">Romain Lelou devant son robot de traite.</em>
« Nos 135 vaches, traites par deux robots saturés, pâturent jour et nuit en Loire-Atlantique »
Au Gaec du Champ-Léger, en Loire-Atlantique, les éleveurs ont fait le pari de traire avec deux robots jusqu’à 140 vaches, et ce 2…
%agr
Biolait : « Nous n’avons plus les moyens d’accueillir tout le monde partout en France »

Alors que des éleveurs laitiers bio sont concernés par les annonces d’arrêt de collecte de Lactalis, Biolait, dont le slogan…

Jean-Paul Louis: « En réalisant le mélange pour six mois, nous distribuons une ration stable dans le temps. »
« Nous mélangeons tous nos coproduits en un silo unique »

Au Gaec de Grimaneau, en Meurthe-et-Moselle, les associés réalisent eux-mêmes, tous les six mois, leur propre mélange de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière