La chèvre Cou-clair du Berry fait parler d’elle sur les affiches électorales !
De nombreux signalements d’une Cou-clair du Berry recouvrant des affiches électorales du Rassemblement National ont été rapportés dans l’Indre et le Cher. Si l’auteur de cette campagne reste inconnu, la chèvre, elle, fait le buzz sur les réseaux sociaux et attire le regard des médias. L’occasion de parler d’une population méconnue.
De nombreux signalements d’une Cou-clair du Berry recouvrant des affiches électorales du Rassemblement National ont été rapportés dans l’Indre et le Cher. Si l’auteur de cette campagne reste inconnu, la chèvre, elle, fait le buzz sur les réseaux sociaux et attire le regard des médias. L’occasion de parler d’une population méconnue.
Stéphane Meunier est un passionné de la Cou-clair du Berry. Il y a deux ans, il fait sa connaissance par hasard sur les réseaux sociaux (déjà !). Le lendemain, il achète des chevrettes pleines. Depuis, cet éleveur installé à Vigoux dans l’Indre a introduit 50 Cou-Clair du Berry dans son troupeau de 300 chèvres en production.
« C’est une chèvre qui a de très bons taux, facile à élever, rustique, avec un caractère marqué, sourit-il. Elle n’a pas fait l’objet d’un programme génétique, il y a donc un potentiel à découvrir. C’est déjà une productrice dans la moyenne des races locales : entre 2,2 et 2,5 litres par jour en lactation. »
Lire aussi : Les races locales jouent collectif
« Nous sommes passés de 150 à 600 sujets en deux ans, poursuit Stéphane Meunier, aujourd’hui trésorier de l’Association pour le renouveau de la chèvre Cou-clair du Berry (ARCCB). Avec l’association, nous avons mis en place un programme qui comprend notamment un volet de communication important. Et si nous ne sommes pas à l’origine de ces affichettes, nous sommes contentes que cela fasse parler de la Cou-clair du Berry ! Au-delà de la communication, nous avons également bien sûr un programme de sauvegarde, avec l’engagement d’élever toutes les chevrettes, et une technicienne de l’Union pour les ressources génétiques du Val de Loire (URGC) fait le suivi des accouplements. Nous classons toutes les chevrettes. »
Pour réussir à la faire reconnaître, plusieurs étapes restent à franchir, notamment l’effectif, qui doit dépasser les 1 000 sujets.