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Inrae : que change la fusion de l’Inra et l’Irstea pour l’agriculture ?
La fusion de l’Inra et l’Irstea avait été lancée officiellement en octobre 2018. Elle est désormais effective depuis le 1er janvier. L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) est inauguré le 9 janvier.
La fusion de l’Inra et l’Irstea avait été lancée officiellement en octobre 2018. Elle est désormais effective depuis le 1er janvier. L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) est inauguré le 9 janvier.
Le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume et par la ministre de la Recherche Frédérique Vidal inaugurent l’Inrae. Le nouvel institut regroupera 11 500 agents, dont une très large majorité venue de l'Inra, et disposera d’un budget de plus d’un milliard d’euros. L’Inrae dispose de 18 centres et est également partenaire de 33 sites universitaires.
Un institut de recherche de dimension mondiale derrière les Chinois et avec les Américains
En fusionnant l’Inra et l’Irstea, l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement atteint une taille critique. L’Inrae pèse un peu plus sur le plan international. « L’Inrae se situe juste derrière les Chinois en nombre de publications scientifiques, au même niveau que les Américains », explique Philippe Mauguin, PDG du nouvel Institut de recherche.
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Une référence internationale de la recherche sur l’eau
Une partie des missions de l’Irstea était de produire des connaissances et des solutions sur le cycle de l’eau, ses dérèglements (inondations, sécheresse), la dégradation des sols (érosion, bétonnage des terres, l’épuisement des ressources fossiles. L’Inrae devient ainsi le premier organisme mondial de recherche sur l’eau.
Agroécologie : une question environnementale omniprésente
Au-delà de l’eau, l’Inrae ambitionne des gains pour « les approches à l’échelle des territoires, la conservation et la restauration de la biodiversité, l’anticipation et la gestion des risques ou l’agriculture numérique, pour le développement durable des systèmes agricoles, alimentaires, aquatiques et forestiers ou des territoires ».
Milieux aquatiques et maîtrise des risques associés
Gestion des écosystèmes continentaux faiblement anthropisés
Evolutions économiques et sociales de l’agriculture, de l’alimentation et des industries agroalimentaires,
Science des données et intelligence artificielle, technologies robotiques et capteurs,
Accompagnement des transitions et gestion des territoires,
Bioéconomie et bioressources.