Alimentation humaine/Céréales
La teneur en DON réglementée dès juillet 2006
Alimentation humaine/Céréales
Pour les céréales à destination de l´alimentation humaine, des valeurs seuils réglementaires de déoxynivalénol (DON) devront être respectées à compter du 1er juillet 2006.
Le 1er juillet 2006, le règlement européen CE/856/2005 s´appliquera, et avec lui le respect de valeurs seuils de déoxynivalénol (DON) sur céréales à paille destinées à l´alimentation humaine. Des lots de grains dépassant ces limites réglementaires auront obligation d´être retirés du marché. Cela concerne les vingt-cinq États membres de l´Union européenne et aucune réglementation spécifique au niveau national ne s´appliquera plus à compter de juillet 2006.
La gestion de la DON au champ devient une affaire sérieuse pour les agriculteurs et les organismes de collecte. « Pour les céréales non transformées, les seuils s´appliquent sur les grains mis sur le marché en vue d´une première transformation, c´est-à-dire à la sortie de l´organisme stockeur », précise Arvalis-Institut du végétal.
Juillet 2007 pour le maïs
Des normes réglementaires sont déjà en vigueur depuis quelques années pour une autre catégorie de mycotoxines des grains : l´ochratoxine A et les aflatoxines. Celles-ci ne sont pas produites au champ mais au stockage à cause de mauvaises conditions, à savoir plus de 16 % d´humidité sur grains stockés pour l´ochratoxine par exemple. Le maïs est également concerné par ce règlement.
En revanche, pour les mycotoxines produites au champ sur le maïs (DON mais aussi zéaralénone et fumonisines), des valeurs seuils pour les produits destinés à l´alimentation humaine s´appliqueront à partir du 1er juillet 2007. Des normes sont déjà proposées mais elles continuent à faire débat.
Enfin, en ce qui concerne les récoltes pour des débouchés en alimentation animale, mis à part pour les aflatoxines, il n´existe pas de seuils réglementaires européens en vigueur, tout juste des recommandations provenant de la direction générale Sanco(1) de la Commission européenne. Le risque pour les organismes collecteurs est de voir s´appliquer les normes de l´alimentation humaine sur les produits de l´alimentation animale. Avec des niveaux de seuils plus difficiles à respecter.
(1) Direction générale de la santé et de la protection du consommateur.