Aller au contenu principal

Enquête Onic maïs grain
Hausse sensible des coûts de production du maïs

Le coût de production du maïs s´élève à 1688 euros/hectare en hausse de 7 % par rapport à l´année précédente.


L´Onic a récemment publié les derniers résultats de son enquête coûts de production du maïs, portant sur l´année 2003. Ce coût s´élève à 1 688 euros de l´hectare en hausse de 7 % par rapport à l´année précédente. Le rendement est de 73 quintaux par hectare en moyenne, « le plus bas rendement moyen français de la période 1993-2003 ». D´où un coût de 236 euros la tonne en hausse de 62 %.
Analysée à l´hectare, la hausse des charges s´explique par tous les postes hormis celui du séchage. En premier, le prix des semences continue d´augmenter significativement (+ 13 %) de même que celui de la protection phytosanitaire enregistre une hausse très importante (+ 39 %), en particulier en fongicide.
En 2003, les charges de séchage diminuaient de près de 30 %, en raison des conditions sèches. Mais le poste irrigation accusait un bond de 39 %.
Pour la quasi-totalité des exploitations enquêtées, la récolte est réalisée par des tiers (Cuma ou ETA). Son coût est quasi stable.

La structure des coûts varie entre régions
Entre les quatre grands départements producteurs de maïs grains objets de l´étude, des différences significatives caractérisent la structure des coûts. La plaine de l´Ain enregistre les plus faibles charges opérationnelles tandis que les Landes affichent les plus élevées, suivies de près par le Haut-Rhin. L´écart est significatif sur les postes semences et engrais, et plus particulièrement sur celui des phytosanitaires en Alsace. Le Tarn-et-Garonne se distingue par l´importance du poste semences. Les charges de structure de cette région sont aussi plus élevées qu´ailleurs, particulièrement en matériel.
Enfin, compte tenu de l´impact de la sécheresse et de ses conséquences en termes d´écarts de rendement, le coût à la tonne du maïs irrigué (87 q/ha) était inférieur à celui du maïs non irrigué (52 q/ha). De 7 % dans le Haut-Rhin, de 11 % dans l´Ain, de 15 % dans les Landes et de 19 % dans le Tarn-et-Garonne. Ce n´est pas le cas en année « normale », le maïs irrigué coûtant à l´hectare nettement plus cher à produire : 2234 ?/ha contre 1553 ?/ha d´après cette enquête. En 2002, année plus normale sur le plan climatique, il ressortait de la même enquête que le maïs irrigué revenait à 152 ?/t et le non irrigué à 148 ?/t.

Les plus lus

<em class="placeholder">Culture de tournesol soufrant de la sécheresse.</em>
Changement climatique en Nouvelle-Aquitaine : « Une ferme charentaise descend de 8 km vers le sud tous les ans »

En 2050, les températures en Charente seront celles du sud de l’Espagne aujourd’hui, mais le volume de précipitation sera…

<em class="placeholder">Sans entretien, des arbres comme les saules marsaults peuvent envahir les fossés. Il faut les enlever pour permettre le bon écoulement de l&#039;eau.</em>
Fossé : comment l'entretenir dans les règles ?
Un fossé doit être entretenu pour permettre le bon écoulement de l’eau et réduire les risques d’inondations des parcelles…
<em class="placeholder">champ de betteraves sucrières avec le feuillage bruni à cause de la cercosporiose</em>
Betterave : les variétés tolérantes à l’assaut de la cercosporiose
La cercosporiose devient un problème majeur dans des situations plus nombreuses chaque année. Des variétés à haut niveau de…
<em class="placeholder">Un fossé non entretenu ne joue pas son rôle d&#039;évacuation rapide de l&#039;eau quand une inondation survient.</em>
Entretenir les fossés pour réduire les conséquences des inondations sur les cultures

Le mauvais entretien des fossés a été parfois pointé du doigt pour expliquer les fortes inondations et une décrue trop lente…

<em class="placeholder">un agriculteur et son apprenti travaillent sur un semoir dans un champ</em>
Main-d’œuvre agricole : renforcer son équipe avec un apprenti
Patrick Mounier est un céréalier qui embauche régulièrement des apprentis. Florian Teillout est un salarié agricole qui a …
Christophe Chanet, 61 ans est installé en agriculture bio à Tremblay-les-Villages, en Eure-et-Loir.
Main-d’œuvre agricole : « Je gagne du temps grâce au recours au groupement d’employeurs d'Eure-et-Loir pour un coût de 18,46 euros de l’heure »

Christophe Chanet, 61 ans est installé en agriculture bio à Tremblay-les-Villages, en Eure-et-Loir. Il utilise les services d’…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures