Aller au contenu principal

Foncier agricole : « Nous avons préféré un bail de 18 ans plutôt qu’un bail de carrière »

Hugo Duedal est jeune agriculteur au Val Doré, dans l'Eure. Installé sur l'exploitation familiale, il a opté pour un bail de 18 ans sur les conseils de son centre de gestion. Et a associé sa compagne à l'acte.

Hugo Duedal : "Le bail de 18 ans est le plus protecteur pour l’exploitation alors qu’il reste transmissible à un membre de la famille".
Hugo Duedal : "Le bail de 18 ans est le plus protecteur pour l’exploitation alors qu’il reste transmissible à un membre de la famille".
© C. Baudart

« Je suis installé depuis mars 2020 sur l’exploitation familiale. La totalité des 75 hectares de terres de la ferme appartiennent à mon père et à ma tante, qui me les louent sous la forme d’un bail à long terme de 18 ans. En tant que propriétaires, c’est plutôt eux qui ont orienté le choix du bail. En son temps, mon père avait bénéficié d’un bail de carrière de la part de mon grand-père et il voulait refaire de même pour nous. Son objectif était de protéger l’outil de travail tant que je serais en activité, mais sans léser mes frères et sœurs.

De mon côté, j’avais en tête l’importance de bien réfléchir à ce type d’acte. Le bail de carrière n’étant pas transmissible, nous avons changé de point de vue pour suivre l'avis du conseiller juridique du CER France et écouté notre notaire. Le bail de 18 ans est le plus protecteur pour l’exploitation alors qu’il reste transmissible à un membre de la famille.

Dans le détail, nous sommes deux cotitulaires du bail : ma compagne et moi. Elle est associée de l’exploitation et je trouvais normal que nous figurions ensemble sur cet acte. »

Les plus lus

Yannick Maraval agriculteur à Lautrec dans le Tarn devant son déchaumeur à dents
Couverts végétaux : « J’ai adapté et fabriqué mon propre matériel pour le semer à moindre coût »

Yannick Maraval, agriculteur à Lautrec, dans le Tarn, a installé un semoir fait maison sur son déchaumeur à dents pour semer…

Régis Négrier, agriculteur en Charente-Maritime, dans une parcelle en agroforesterie.
Haies : « Je suis convaincu de leurs effets bénéfiques pour l’agriculture »

Régis Négrier, céréalier à Berneuil (17), plante depuis 20 ans des haies sur son exploitation et s’est même essayé aux…

« Nous implantons nos couverts si possible le jour de la moisson pour bénéficier au maximum de l’humidité du sol », expliquent Julina Brossard et Morgan Kerjean
Couverts végétaux : « Nous les semons à la moisson pour un coût de 40 €/ha »

Julina Brossard et Morgan Kerjean sont agriculteurs à Tourriers, en Charente. Convaincus de l’intérêt de semer les…

Chantier de récolte de féverole
Aides aux légumineuses : 30 % d'aide pour l’achat d’agroéquipements spécifiques

Doté de 20 millions d’euros, un dispositif d'aides aux productions de légumineuses a été ouvert. Il concerne l’achat de…

IMG_6772 / couvert végétal hivernal gélif. moutarde brune, radis chinois, radis fourrager, féverole, pois, vesce, phacélie, avoine, trèfle d'alexandrie, tournesol.
Couverts végétaux : multiplier ses semences pour faire des économies

Implanter des couverts végétaux d’interculture dignes de ce nom a un coût. Multiplier une partie de ses semences peut être une…

Chantier de paille pendant les moissons dans le departement de la Marne. Chargement et dechargement de ballots de paille de ble. Engin Massey Ferguson 2170.
Exportation des pailles : les quatre points de vigilance pour ne pas appauvrir son sol

Avec le contexte climatique de l’année, des besoins en paille sont pressentis et peuvent amener certains céréaliers à s’…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures