Aller au contenu principal

Équipements de protection individuelle : pourquoi faut-il se référer à l’étiquette des produits ?

Parce qu’il n’est pas toujours aisé de savoir quel type d’équipement de protection individuelle porter selon le produit phytosanitaire utilisé, il est conseillé de se référer à l’étiquette du produit en question.

Équipement de protection individuelle utilisé lors des traitements phytosanitaires sur une exploitation agricole.
Pour savoir quel type d'équipement de protection individuelle (EPI) doit être porté, il est conseillé de se référer à l'étiquette du produit phytosanitaire appliqué.
© H. Challier

C’est l’une des nouveautés réglementaires : il est désormais obligatoire, pour tous les exploitants agricoles, de détenir les équipements de protection individuelle (EPI) adaptés aux produits phytosanitaires utilisés. Ce point de contrôle a pour premier objectif de protéger la santé de l’utilisateur de produits phytosanitaires. Pour savoir quel équipement est adapté à chaque produit, l’ensemble de la filière (équipementiers, distributeurs et fabricants de produits phytosanitaires) a planché sur des préconisations, en fonction de plusieurs paramètres. Ces consignes doivent être appliquées par l’utilisateur, quel que soit son statut : salarié ou exploitant agricole.

Pour s’y retrouver, le premier réflexe est de regarder l’étiquette apposée sur chaque bidon de produit phytosanitaire. « L’étiquette informe des EPI à détenir en fonction de la phase d’exposition au produit, explique Sébastien Sallé, conseiller environnement au sein de la chambre d’agriculture d’Eure-et-Loir. L’équipement est en effet différent entre la phase de préparation ou de pulvérisation. » En résumé, savoir quel type d’EPI utiliser, quand et comment, va dépendre de plusieurs facteurs comme le type de produit, la phase de travail (préparation de la bouillie, traitement, nettoyage), la culture traitée ou encore les caractéristiques du matériel utilisé.

Entreposer les EPI en dehors du local phyto

L’étiquette mentionne également le type d’EPI à utiliser : vestimentaires (de base) et partiels à porter en complément (blouse ou tablier à manches longues), toujours selon la phase de travail. La protection respiratoire nécessaire est aussi précisée (demi-masque certifié équipé de filtres pour une protection contre les gaz et vapeurs organiques, mais aussi anti-poussière).

Enfin, la dernière recommandation repose sur l’état des EPI, qui devront être remplacés dès qu’ils seront souillés ou détériorés, et éliminés via la filière de traitement des déchets (Adivalor). Chaque EPI détient une date limite d’utilisation. EPI neufs et usagés ne doivent pas être stockés au même endroit, et dans tous les cas doivent être entreposés en dehors du local phytosanitaire.

Les plus lus

<em class="placeholder">Parcelle en jahère.</em>
Jachères de plus de 5 ans : comment les garder en terres arables en 2025 ?

La question de la requalification des jachères de plus de 5 ans en prairies permanentes restait en suspens après les…

<em class="placeholder">Sol nu après une récolte partielle du maïs grain.</em>
Culture secondaire et PAC : des dérogations à leur implantation dans certaines zones

Le contexte météorologique de cet automne 2024 n’ayant permis, l’implantation des cultures secondaires avant le 1er …

<em class="placeholder">Moisson du Colza dans les plaines cerealieres de la Marne. Agriculteur moissonnant sa parcelle de Colza avec une moissonneuse bateuse Claas 740 Lexion.  Livraison du Colza a ...</em>
Prix du blé et du colza 2024 : quand vendre votre récolte ?

En 2024, l’embellie du prix du colza depuis quelques semaines offre quelques opportunités aux producteurs de grandes cultures…

<em class="placeholder">Prélèvement d&#039;un échantillon de sol pour une analyse en février 2021 dans un champ de colza en Seine-et-Marne</em>
Phosphore : des analyses de sol incontournables pour mesurer cet élément nutritif

Seule une petite part du phosphore présent dans le sol est assimilable par les cultures. Les analyses de sol apportent des…

<em class="placeholder">commerce des matières premières agricoles / échanges commerciaux de la France avec l&#039;Afrique / exportations / port de Rouen / terminal sucrier de Rouen Robust / chargement ...</em>
Accord Mercosur : quels risques pour les filières sucre et maïs ?

En grandes cultures, les filières sucre et maïs sont concernées par l’accord en cours de négociations entre l’Union européenne…

<em class="placeholder">Romuald Marandet, chef de service à l’Office français de la biodiversité (OFB) dans l’Aisne&quot;La période de septembre à février est idéale pour les travaux sur les ...</em>
Curage des fossés : «La période de septembre à février est idéale, sans formalité administrative la plupart du temps », selon l'OFB de l'Aisne

Chef de service à l’Office français de la biodiversité (OFB) dans l’Aisne, Romuald Marandet précise la réglementation en…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures