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Nouvelle convention collective agricole : « Avec mon salarié, nous avons passé en revue toutes ses tâches »

Jean-Christophe Huré est producteur de grandes cultures à Juranville, dans le Loiret. Avec son salarié, il a passé en revue les taches que ce dernier effectuait sur son exploitation pour appliquer la nouvelle convention collective.

 © J.-C. Huré
J-C Huré : "Le social est un domaine complexe qui bouge trop vite et il serait risqué de s’y aventurer sans accompagnement".
© J.-C. Huré

« J’emploie un ouvrier agricole via un groupement d’employeurs. Je me suis intéressé à la nouvelle convention collective durant l’automne, en m’appuyant sur un document explicatif très fonctionnel réalisé par la FNSEA et sur l’accompagnement juridique et social d’Amélie Archenault, de la FNSEA45. Les bulletins de salaire sont réalisés par le CER France. Le social est un domaine complexe qui bouge trop vite et il serait risqué de s’y aventurer sans accompagnement. Il ne faut pas prétendre vouloir agir seul, sans être entouré, donc rassuré… Ces informations m’ont permis d’appliquer facilement la nouvelle convention collective.

J’ai commencé par échanger avec mon salarié sur sa fonction et ses responsabilités. Je lui ai expliqué la nouvelle méthodologie puis nous avons passé en revue les tâches qu’il effectuait. Cela m’a permis d’identifier les degrés par critère dans la grille de classification et de calculer le nombre de points total. Mon salarié prend des décisions, anticipe et rend compte.

Ce n’est pas un ouvrier de base. Le résultat a montré que sa rémunération était supérieure au salaire minimum du palier sur lequel était positionné son poste. Étant donné son expérience et son implication, j’ai profité de cette évolution pour revaloriser sa rémunération. Vu la rareté des salariés agricoles, il est important d’encourager les profils autonomes et qui s’investissent. »

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