Fruits à noyau
Violine : une prune, une couleur et une histoire, le tout en bio
Prayssica a lancé Violine, une « mirabelle noire », déjà connue des Romains et aujourd’hui produite exclusivement en bio.
Prayssica a lancé Violine, une « mirabelle noire », déjà connue des Romains et aujourd’hui produite exclusivement en bio.
![](https://medias.reussir.fr/fruits-legumes/styles/normal_size/azblob/2023-06/lq18480373c__fld1211_fil_prune2000page3_niv2.jpg?itok=7wI6wrwK)
La coopérative lot-et-garonnaise Prayssica a baptisé Violine sa nouvelle variété de prune. « Violine peut être décrite comme une mirabelle noire », mentionne Franck Van de Wiele, directeur de Prayssica. En effet, le fruit est de petit calibre, légèrement allongé, avec une peau violet sombre. Sa chair, très sucrée, peut titrer entre 22 et 35° Brix. « C’est un bonbon », assure le responsable. Le calibre de cette nouvelle variété est homogène sur l’arbre, ce qui permet un ramassage manuel de la quasi-totalité de la production.
Une antique variété…
Violine est issue de la variété Datil. Il s’agit d’une variété ancienne de la région, qui a été sauvegardée puis relancée. « Des noyaux de cette variété ont été retrouvés sur les fouilles d’un oppidum romain [ville fortifiée d’époque romaine, NDLR], près d’Agen », précise le directeur. Les premières plantations ont débuté il y a cinq ans. Aujourd’hui, 7 ha sont en culture et permettent à Prayssica de disposer de 100 t de prunes pour cette année de première commercialisation. « Nous comptons doubler les surfaces et les volumes en trois ans », assure Franck Van de Wiele.
… qui complète une gamme déjà large
Violine vient compléter la gamme de prunes déjà conséquente de la coopérative : Prayssica propose également de la reine-claude Label Rouge, des variétés américano-japonaises et de la mirabelle, qui présentent un tiers du chiffre d’affaires de la structure. « Violine est exclusivement produite en bio. Elle préfigure la volonté des adhérents de la coopérative qui ont l’objectif de produire 100 % de leurs fruits en bio », conclut Franck Van De Wiele.