Une offre de qualité très moyenne
En dépit d’un commerce toujours pénalisé par la grande hétérogénéité de qualité des tubercules, le marché français résiste mieux que celui de la Belgique, des Pays-Bas ou encore de l’Allemagne.
En Europe du Nord, la situation est des plus tendues. La qualité fait défaut, engendrant une large fourchette de prix en fonction de son niveau. Côté industrie, les poids sous eau s’avèrent insuffisants, contraignant les acheteurs à des achats de grammages inférieurs (jusqu’à 320 g).
Les exportations de ces pays sont quasiment insignifiantes et axées essentiellement vers les pays africains.
Côté français, les problèmes organoleptiques ont tendance à s’estomper légèrement, ce qui n’empêche pas pour autant les prix de rester âprement discutés.
La production donne actuellement la priorité aux travaux saisonniers, mais malgré cela, les volumes offerts s’avèrent supérieurs aux besoins actuels de la filière. Compte tenu du niveau qualitatif très moyen de l’offre, les acheteurs se montrent en effet très prudents et ne s’approvisionnent qu’en fonction des stricts besoins immédiats de leurs magasins. Quelques promotions sont néanmoins annoncées pour les jours à venir, ce qui pourrait quelque peu activer les ventes, surtout si la météo prend des allures automnales.
À noter toujours peu de départs hors Hexagone. La plupart des expéditions ont lieu vers les pays du bassin méditerranéen.
Arrivages à Rungis (S 39) : 1664,6 t dont 8 t d’import Chair ferme : 615,2 t dont 5,5 t d’import Conservation : 1049,4 t dont 2,5 t d’import (Semmaris)