Aller au contenu principal

Etats-Unis
Un nouveau rapport bat en brèche la dangerosité des résidus de pesticides

Les études outre-Atlantique se succèdent sur la présence de résidus de pesticides et leur impact sur la santé. Celle d’Alliance for Food and Farming bouscule un peu le discours ambiant.

Une association américaine d’agriculteurs, conventionnels et bio, Alliance for Food and Farming, vient d’amener sa pierre à l’édifice concernant la sécurité alimentaire des fruits et légumes avec son nouveau rapport “Perspectives sur les résidus de pesticides dans les fruits et légumes”. Cette étude permettait aux consommateurs d’évaluer la quantité de leurs fruits et légumes favoris pouvant être consommée quotidiennement sans que les résidus de pesticides éventuellement présents aient un impact sur leur santé. L’outil développé ici calculait, à partir du type de consommateur (homme, femme, enfant) et de fruits ou de légumes, le nombre de portions consommables par jour avant que les résidus aient un effet. L’étude se fondait sur la base de données Pesticides de l’USDA pour la période 2000-2008, en ce qui concerne les niveaux de résidus. Les calculs effectués souligneraient qu’un consommateur, adulte ou non, devrait consommer plusieurs centaines de milliers de portions avant qu’un effet ne se fasse sentir. « Bien sûr, nous savons qu’un enfant ne peut pas consommer 154 portions de pommes par jour, souligne Marilyn Dolan, directrice générale de Alliance Food and Farming. Mais nous espérons ainsi donner aux consommateurs plus d’informations pour les aider dans leur choix. Et nous espérons aussi inverser la tendance actuelle à la baisse de la consommation aux Etats-Unis, en réassurant les consommateurs sur l’innocuité des fruits et légumes, bio ou conventionnels. » En juillet dernier, Alliance for Food and Farming avait publié une étude battant en brèche la campagne de l’Environmental Working Group (regroupant plusieurs d’ONG environnementalistes) qui décriait la “Dirty Dozen” (“sale douzaine”) de fruits et légumes à éviter compte tenu de leur niveau de résidus.

Les plus lus

« L’asperge est une culture rentable si on maîtrise ses charges » : dans les Landes, la coopérative Maïsadour à la recherche de producteurs d’asperges

Dans les Landes, la coopérative Maïsadour recherche 3 à 4 producteurs d’asperges en projet d’installation ou de…

des boîtes de conserve sur une ligne dans une usine de légumes en conserve
Quel est le seul légume en conserve qui a observé une croissance des ventes en 2024 ?

L’Unilet, l’interprofession française des légumes en conserve et surgelés, vient de publier les chiffres 2024. Après une année…

fruitier sous gel après aspersion
« Un agriculteur averti est un agriculteur mieux protégé » : face au gel, Serge Zaka lance son outil gratuit de cartographie des risques de perte de rendement

Le médiatique docteur en agro climatologie a annoncé sur les réseaux le lancement de cet outil gratuit, indépendant et ouvert…

Haricots verts destinés à la surgélation dans une usine Gelagri.
Légumes surgelés en Bretagne : pourquoi Gelagri (Eureden) et Greenyard se rapprochent ?

Gelagri Bretagne et Greenyard Frozen France ont annoncé le 27 mars être entrés en négociation exclusive en vue d’un…

récolte de clémentines de Corse, manuelle
Changement climatique : pourquoi le CGAEER estime que la relocalisation en fruits et légumes en France sera limitée ?

Un rapport du CGAAER s’est intéressé au potentiel de la France en fruits et légumes dans un contexte de changement climatique…

Deux turions d'asperge verte
Pourquoi produire de l’asperge verte en France est un enjeu autant qu’un challenge ?

L’asperge verte pousse la dynamique de la consommation en France, notamment auprès des plus jeunes. Mieux valorisée que la…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes