Un marché à deux vitesses...
La tension monte sur le marché. La majorité des lots commercialisés par les producteurs sont de qualité hétérogène, de faible conservation.
Les lots sains sont difficiles à trouver, les producteurs ayant tendance à les réserver, tablant sur une poursuite de l’évolution haussière des prix de ces marchandises.
Hors Hexagone, les ventes se développent vers les pays du bassin méditerranéen tels que l’Espagne et le Portugal, mais manquent cependant encore d’amplitude vers l’Italie.
Les prix sont facilement tenus, voire haussiers, sur les lots de qualité, notamment sur les offres lavées et de gros calibres. En revanche, la fourchette de cours reste très flexible pour les autres qualités.
En Belgique, la tendance est assez similaire : fermeté des prix pour les lots de belle facture, mais la prudence demeure chez les acheteurs, face à la proportion non négligeable de lots de qualité moindre. Beaucoup d’achats sont effectués sur les marchés limitrophes (dont la France). Quant aux Pays-Bas, le commerce dans ce pays reste perturbé par les problèmes qualitatifs, toujours très marqués. À titre d'exemple, près de 50 % des volumes de la variété Agria sont voués à la destruction…
Ce dédoublement du commerce en fonction de la qualité risque de perdurer.
Arrivages à Rungis (S 46) : 1865,4 t dont 7,9 t d’import Chair ferme : 769 t dont 6,5 t d’import Conservation : 1097,4 t dont 1,4 t d’import (Semmaris)