Un commerce satisfaisant
La production écoule sans difficulté ses stocks de gros calibres, face à une demande industrielle bien présente. En revanche, les petits calibres demeurent plus difficiles à revaloriser. La demande en "frais" se montre plus réservée dans ses achats et ne s'approvisionne qu'en fonction de ses besoins immédiats.
Hors Hexagone, les ventes ont tendance à se ralentir. Un petit courant d'envois se maintient vers la péninsule Ibérique. Quelques lots sont également dirigés vers l'Italie. La Grande-Bretagne reste pour sa part en recherche de produit à finalité industrielle. La stabilité perdure sur le marché intérieur belge. En revanche, les exportations se sont sensiblement ralenties vers les Pays de l'Est. À l'inverse, les importations de primeurs chypriotes, marocaines, tunisiennes ou encore espagnoles sont en nette progression et grignotent des parts de marché non négligeables à la conservation dans les GMS.
Le commerce de la primeur tire en effet profit de la faible pression des offres de conservation, en France comme dans la plupart des pays européens. Sur l'Hexagone, l'offre israélienne reste importante. Le déclin marocain se confirme. Les prix sont peu évolutifs, mais toujours très fermes pour ces deux origines. Côté français, l'offre des îles s'étoffe : autour de 120 t/j à Noirmoutier, 20 t/j à Ré. Les ventes sont satisfaisantes. À noter quelques ajustements baissiers des prix, inhérents au développement des mises en marché. La Bretagne et le Roussillon sont également présents, avec des quantités encore modestes.