Un commerce en sensible baisse
L’activité commerciale demeure ralentie sur l’Hexagone, avec les vacances scolaires (deux zones sur trois). La production est confrontée à des difficultés d’écoulements de ses mises en marché, face à une demande dont les besoins sont actuellement très limités.
Hors hexagone, les ventes s’avèrent tout aussi réduites. La pomme de terre primeur du Maroc fait son apparition sur certains marchés comme l’Italie, ce qui restreint d’autant les commandes de produits français.
Le marché belge et néerlandais subit également une plus forte pression, en raison là aussi d’une demande nettement plus hésitante en frais, comme à l’export où les offres de primeurs se font davantage pressantes.
En effet, les exportateurs de primeur marocaine privilégient actuellement les envois vers les pays du bassin méditerranéen, plus accessibles que le marché français où les acheteurs sont encore majoritairement positionnés sur les offres de conservation. De ce fait, les arrivages marocains sur l’Hexagone sont faibles (à peine 500 t en semaine 7 sur Marseille), alors qu’Israël tarde toujours à développer son offre sur la France.
Arrivages à Rungis (S 8) : 1199,3 t dont 32,7 t d’import Chair ferme : 541,9 t dont 32,4 t d’import Conservation : 657,4 t dont 0,3 t d’import (Semmaris)