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Tomates d'industrie : comment Cofigeo pousse la production de tomates d’industrie en France ?

Le groupe Cofigeo (Zapetti, Garbit, William Saurin...) continue de stimuler les producteurs français de tomates d’industrie, de façon à proposer de plus en plus de recettes réalisées à partir de tomates 100 % françaises.
 

Cofigeo travaille chaque année l’équivalent de quelque 55 000 tonnes de tomates pour ses marques Zapetti et Garbit.
© Cofigeo

Le spécialiste des plats cuisinés Cofigeo travaille chaque année l’équivalent de quelque 55 000 tonnes de tomates pour ses marques Zapetti et Garbit, a fait connaître son ambition de continuer à redévelopper cette filière en France. « En 30 ans, les volumes de production français de tomates d’industrie ont été divisés par 2,5 », déplore Thomas Dutoyer, directeur des achats groupe.

Lire aussi : Tomate d’industrie : comment Panzani veut relancer la tomate d’industrie française ?
 

Des contrats de 3 ans engageants sur les volumes et les prix

Depuis cette année, Cofigeo a initié une stratégie de motivation des producteurs français afin de récupérer des volumes. « Pour aller vers la souveraineté, nous proposons aux producteurs de tomates, via nos partenaires industriels, une visibilité au travers de contrats sur 3 ans, en s’engageant sur des volumes et des prix », développe le directeur achats.

Ainsi, le groupe annonce viser l’équivalent de 10 000 tonnes de tomates françaises en 2025, contre 7 700 aujourd’hui. « La filière française de tomates d'industrie représente aujourd’hui environ 150 000 tonnes, ce qui est nettement insuffisant. Notre travail va consister à continuer de développer l’origine France, tout en sécurisant nos approvisionnements européens (principalement Espagne et Portugal). Avec les aléas climatiques, le 100 % tomates françaises n’est pas encore à l’ordre du jour, il faut y aller progressivement», reprend Thomas Dutoyer.
Pour ses tomates, Cofigeo fait respecter des critères sanitaires et physico-chimiques, comme un certain niveau de sucre . « Nous suivons également de près les travaux de la Sonito sur le remplacement de certains produits phytosanitaires, sur la recherche de nouvelles variétés ».

Lire aussi : Qu'est-ce que le projet TOMMATES de la Sonito ?

Une première référence de taboulé avec des tomates fraîches 100 % françaises

Aujourd’hui, le groupe valorise déjà une référence de taboulé Garbit réalisé avec des tomates fraîches 100 % françaises et toute sa gamme de sauces pour pâtes (11 références) est déjà labellisée de même.

Les tomates françaises de Cofigeo sont produites en pleine terre dans le Sud-Est de la France, cueillies à maturité entre fin juillet et septembre et immédiatement mises en œuvre dans l’usine de Camaret-sur-Aygues, située à quelques kilomètres des champs dans le Vaucluse. « Notre gamme de sauces tomates est sur une progression de 4 % en volume depuis le début de l’année, et même si nous sommes un petit intervenant sur ce marché, cette progression montre que nos clients ont bien compris notre démarche vis-à-vis des tomates françaises », se réjouit Philippe Lalère, directeur marketing.
 

Une petite filière choux dans le Nord

La filière tomate n’est pas la seule à faire l’objet de l’intérêt du groupe. Pour sa marque William Saurin, Cofigeo a également entamé un partenariat avec une coopérative de 10 producteurs dans le Nord de la France, auxquels « nous achetons 100 % de la production de choux ». D’autres secteurs sont également concernés comme le blé dur depuis 2015 pour les ravioli et le couscous, et bien sûr, la filière VBF pour les recettes à base de viande. « Nous ne valorisons une référence avec l’origine France que lorsque nous sommes sûrs de pouvoir la proposer en tant que telle sur le long terme… Nous espérons en lancer d’autres prochainement, c’est dans notre ADN et dans notre histoire de produire le plus possible à partir de matières premières locales », conclut Philippe Lalère.

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