Commerce équitable
[Salon de l’Agriculture 2022] Max Havelaar veut commercialiser yaourts et biscuits 100 % équitable dans une alliance Nord-Sud d’ingrédients
Blaise Desbordes, directeur général de Max Havelaar France, fait le bilan pour FLD de cette nouvelle labellisation et évoque les projets et le potentiel, notamment pour y développer des fruits français.
Blaise Desbordes, directeur général de Max Havelaar France, fait le bilan pour FLD de cette nouvelle labellisation et évoque les projets et le potentiel, notamment pour y développer des fruits français.
Le marché de l’équitable nord-nord sur les nouvelles filières françaises, blé et lait, « est à maturité », « avec un cahier des charges robuste » et « un calcul permettant des prix rémunérateurs », a expliqué Blaise Desbordes, directeur général de Max Havelaar France, que FLD a interviewé sur le Salon de l’Agriculture le 1er mars.
Fairtrade Max Havelaar France avait dévoilé en mai 2021 une nouvelle labellisation Fairtrade de France, en expérimentation pour les filières blé et lait pour commencer, afin de soutenir les producteurs français dans la recherche d’un prix rémunérateur.
Yaourts et biscuits 100 % équitable, pour allier les filières du Sud et du Nord
La certification est donc prête, ne manque plus que les partenaires. « On a bien avancé dans le dialogue avec une dizaine d’acteurs, on espère des volumes pour la Quinzaine du Commerce Equitable [7-22 mai 2022], dévoile Blaise Desbordes. Deux laiteries et deux groupes de paysans sont partants, les discussions sont en cours avec les transformateurs. L’objectif est de pouvoir proposer, avec du blé et du lait équitable français, une petite offre de yaourts et des biscuits 100 % équitables. »
Car dans cette démarche, c’est le produit dans son ensemble qui est labelisé Fairtrade Max Havelaar. « C’était important pour nous, avec le lancement du commerce équitable en France, de pouvoir y associer des filières du Sud, historiques, comme le sucre, dans un produit élaboré. Car Max Havelaar est né dans le Sud, pour soutenir ces producteurs. On se développera dans le Nord si on a besoin de nous, toujours dans une optique de transparence de prix et de rémunération juste. »
Ce nouveau commerce équitable a un potentiel dans toutes les filières, y compris les fruits et légumes en tant qu’ingrédients pour des yaourts, des compotes, des gâteaux… estime l’ONG, qui ne souhaite pas voir marcher sur les platebandes des filières du Sud.