Ravageurs
Les insectes ravageurs des cultures maraicheres
Liste des différentes insectes ravageurs de cultures maraichères
Chaque espèce de fruits et légumes est attaquée par un cortège de maladies et ravageurs relativement spécifique. Les ravageurs regroupent l’ensemble des animaux qui détruisent une partie de la culture avant ou après la récolte. Pour la majeure partie, il s’agit d’insectes ou d’acariens. La pression de ces ravageurs dépend des conditions pédoclimatiques de la culture et de sa concentration au sein du bassin de production.
Les ravageurs sont regroupés en familles. Parmi les hémiptères, on peut citer les pucerons qui sont les plus répandus, les punaises, les psylles, les cochenilles ou les cicadelles. Les lépidoptères sont des papillons dont les larves consomment les feuilles, les tiges ou forent les fruits. Cet ordre comprend les tordeuses, comme les carpocapses ou Tuta absoluta…, les mineuses, noctuelles, pyrales ou teignes.
Les diptères regroupent les mouches comme la mouche de la cerise, la mouche des semis et les cécidomyies. Les larves de certains coléoptères consomment souvent les racines comme le taupin et vers blancs (hannetons), les fleurs ou les fruits pour certains charançons, les feuilles pour les altises. Dans l’ordre des Acari, des espèces d’acariens ou de phytoptes sont présentes sur de nombreuses cultures. La liste n’est pas exhaustive.
L’apparition récente de « nouveaux ravageurs » est essentiellement due à l’introduction (échanges internationaux) de ravageurs exogènes aux aires de cultures nouvellement affectées (Drosophila suzukii, punaise diabolique ...) Parmi les moyens de prévention, les produits phytosanitaires de synthèse restent la référence en termes d’efficacité. Mais de nombreux autres moyens de protection sont développés. Il peut s’agir de protection physique avec des filets, de piégeage massif, de lutte biologique par conservation des auxiliaires en augmentant la biodiversité intraparcellaire.
Dans les cultures sous abri, la protection biologique intégrée utilise beaucoup de macro-organismes, comme le lâcher d’insectes parasitoïdes contre les pucerons. Des solutions à base de microorganismes, bactéries, levure, virus qui attaquent le ravageur ciblé sont dispersés sur les cultures par pulvérisation. Les médiateurs chimiques, tels que les phéromones, sont utilisés depuis plus de vingt ans pour limiter les attaques de lépidoptères. Enfin de nombreuses substances naturelles d’origine animale, végétale ou minérale sont très largement utilisées, comme le cuivre. Ces quatre derniers moyens de protection sont regroupés sous le terme de produits de biocontrôle.