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Pommes : pour Daniel Sauvaitre (ANPP), revaloriser de 0,20 € le kilo n'est pas inaccessible vu les prix depuis trois ans

Le geste des producteurs de pommes le 14 janvier pourrait préfigurer d’autres actions, possiblement plus « musclées », si leur revendication d’augmentation de prix n’est pas entendue. 

Les producteurs de pommes ont aussi été présents devant les magasins de la distribution. Un coup de semonce. Dès le mois de février, ils prévoient de pratiquer une dénonciation publique des grandes enseignes ne proposant pas des prix justes aux producteurs et aux consommateurs
© ANPP/Facebook

Samedi 14 janvier, les pomiculteurs français ont procédé à de premières actions d’arrachages de vergers dans les grandes zones de production française de pommes (Maine-et-Loire, Vaucluse, Haute Vienne, Hautes-Alpes, et Tarn-et-Garonne). Cette action spectaculaire a été intensément relayée dans les médias durant le week-end: « Notre action a bien marché. Il y a une forte couverture sur les réseaux sociaux et par les chaînes de télévision, un peu moins par la presse écrite, confirme Daniel Sauvaitre, président de l’ANPP (Association nationale des producteurs pommes et poires). Il s’agissait de ne pas se tromper de message : pas d’invasion de magasins par les producteurs, mais une action symbolique et forte pour faire passer le message d’une filière qui est aujourd’hui au bord du gouffre ».

Les producteurs de pommes ont une revendication claire : une revalorisation de 0,20 euro du kilo de pommes. « Cela peut paraître peu à certains mais c’est aussi beaucoup pour nous, reconnaît le président de l’ANPP. Qui plus est, cela ne semble pas inaccessible en regard des prix pratiqués en distribution depuis trois ans. Cela demeure une nécessité absolue pour que les producteurs puissent passer le cap des augmentations de coûts de production qu’ils connaissent ». À la suite de cette action, il semblerait que la grande distribution se soit enquise de la situation. « L’ANPP est un acteur fiable et de confiance mais si des améliorations du prix n’arrivent pas rapidement, il sera difficile de contenir les producteurs », redoute Daniel Sauvaitre.  

 

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