Pomme de terre : rétention de la production
Le marché apparaît de plus en plus confus. La production continue d'écouler avec parcimonie ses volumes, dans l'attente de nouvelles revalorisations des cours. Quant à la demande, elle ne s'approvisionne qu'au coup par coup, en fonction de ses stricts besoins immédiats, en réaction aux prix élevés exigés par l'amont. De ce fait, les transactions sont des plus limitées, ce qui entraîne le marché dans une certaine torpeur.
De même, les ventes hors Hexagone sont sans grande évolution. La hausse constante des prix dissuade la demande, notamment espagnole et portugaise, tandis que les commandes italiennes restent confidentielles.
Le marché du Benelux est tout aussi calme, et ferme. Les producteurs préfèrent restreindre leurs mises en marché plutôt que de risquer d'entraver l'évolution haussière des prix. Les exportations reculent, en particulier vers la Russie. Seule, l'activité auprès des industriels se maintient, essentiellement pour les produits de qualité fritable.
Côté primeur, l'activité conserve un caractère confidentiel. Les apports du Maroc demeurent modestes pour la saison, et les produits israéliens s'avèrent encore peu présents dans les magasins. En semaine 9, sur Marseille, les apports marocains se sont limités à 300 tonnes (contre 882 t en 2005 et 1700 t en 2004…).
Le Finistère dispose d'une offre non négligeable de Starlette (près de 400 t/j), issue de productions sous tunnel.