La pastèque séduit les consommateurs
Les achats de pastèque augmentent depuis dix ans. Le taux de ménages acheteurs est passé de 21 % à 38 %.
Les achats de pastèque augmentent depuis dix ans. Le taux de ménages acheteurs est passé de 21 % à 38 %.
Depuis 2011, les achats de pastèque bénéficient d’une franche dynamique. Le taux de croissance annuel moyen est de 11,4 % en volume et de 12,6 % en valeur. Cette progression a d’abord reposé sur un élargissement régulier de la taille de clientèle de ce produit, passée de 21 % de ménages acheteurs en 2011, à 38 % en 2019. Puis la fréquence d’achat de la pastèque a également connu un net accroissement, de 2,1 actes d’achat par acheteur en 2011, à 2,7 en 2019.
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La faible évolution du prix moyen a joué en faveur de ce niveau d’achat. La part de la pastèque dans le panier moyen de fruits frais achetés par les ménages a quasiment doublé (+ 1,8 point) passant à 3,4 % en 2017-2019 par rapport à 2007-2009. A contrario, celle du melon a connu un sensible effritement (- 0,3 point), soit 6,8 % en 2017-2019. Pour autant, les volumes de melon vendus par ménage restent deux fois plus élevés que ceux de la pastèque et les sommes dépensées six fois. Le report d’un acte d’achat de melon vers la pastèque ne concerne qu’un acheteur sur six.
Une moindre présence de pastèques en rayon
Cette prédominance du melon se vérifie aussi bien en termes de taux de présence en magasin qu’en nombre de références disponibles sur les étals. A partir du mois de mai par exemple, trois points de vente sur quatre proposent du melon, contre un sur deux pour la pastèque. Le mois de juillet constitue pour les deux espèces le point culminant des présences en rayon. A cette période, neuf magasins sur dix détiennent du melon, contre trois sur quatre pour la pastèque. En moyenne, sur l’année 2019, 44 % des points de vente visités ont proposé du melon, contre 26 % pour la pastèque.
C’est dans les grandes surfaces de produits frais que l’écart est le moins important, avec 54 % de ces points de vente qui détiennent du melon, contre 44 % pour la pastèque. A l’opposé, les alimentations générales, les supérettes et les primeurs sur marché sont 2,5 fois moins nombreux à proposer de la pastèque que du melon. Le nombre de références sur ces deux fruits illustre le même constat : la part des références de melon dans l’assortiment total des magasins est deux fois supérieure à celle calculée pour la pastèque (respectivement 1,1 %, contre 0,4 %).