OP Coteaux du Ventoux : une assemblée générale en demi-teinte
L’OP syndicat coteaux du ventoux a tenu son assemblée générale dans un contexte tendu. La mauvaise campagne 2004 a laissé des séquelles. Les tonnages sont passés de 18 875 t en 2003 à 17 459 t et la VPC de 24, 8 M€ à 20,09 M€. A quelques exceptions près, comme le raisin qui a augmenté en volumes (9 267 t en 2004 contre 8 128 t en 2003), et en VPC (10,2 M€ vs 9,3 M€), la prune, la poire, ou la pêche.
En légumes, par contre, la crise a affecté toutes les variétés, la plus touchée étant la tomate, mais n’a pas épargné l’asperge. Par ailleurs, l’OP a enregistré 27 départs d’adhérents (exclusions, cessations d’activité, décès/maladie, changement de structure, crise de confiance, etc.) qui lui font perdre 173 ha de surfaces, mais le nombre d’adhérents s’élève encore à 229. Pas étonnant qu’il ait été difficile pour René Reynard, président de l’OP, de faire approuver les contributions prévisionnelles au programme opérationnel 2005 et l’augmentation des cotisations. Les deux propositions ont pourtant été validées au terme d’échanges aussi longs que confus.
Nouvelles lois de mise en marché
En seconde partie, les débats ont été consacrés aux nouvelles lois de mise en marché. C’est une conclusion de la DGCCRF qui a provoqué l’ire de René Reynard. Le problème des ententes illicites est au centre des discussions et pourrait contrarier l’application du coefficient multiplicateur. Il concerne plus particulièrement, selon René Reynard, les OP sans transfert de propriété.
Le président de l’OP Syndicat Coteaux du Ventoux a saisi les présidents des Chambres d’agriculture de Vaucluse et des Bouches-du-Rhône afin qu’ils demandent des précisions sur la position de l’APCA et de la FNSEA sur cette question. Pour l’heure le dossier reste confus, mais devrait faire parler de lui dans les semaines, voire les mois, à venir.