« Nous visons un mix énergétique pour le chauffage de nos serres »
Stéphane Olivier, dirigeant du groupe Olivier, qui exploite 18,5 ha de serres de tomate et concombre en Loire-Atlantique, témoigne des actions entreprises par le groupe pour économiser l'énergie.
« Le groupe Olivier exploite 18,5 ha de serres de tomate et concombre sur deux sites en région nantaise. Nous utilisons la cogénération depuis 25 ans. Aujourd’hui, nous avons 6 moteurs de cogénération et produisons de l’électricité pour 35 000 personnes. Nous avons aussi investi dans la récupération de CO2 sur nos cogénérations, qui permet de rejeter moins de CO2 dans l’atmosphère. Et notre objectif aujourd’hui est d’aller plus loin dans la décarbonation.
Nous avons commencé à renouveler nos serres pour avoir des serres plus économes en énergie. Et pour l’avenir, nous visons un mix énergétique. Un de nos contrats de cogénération a fini en 2023 et un autre finira en 2025. Nous cherchons des solutions pour continuer à faire fonctionner nos cogénérations, en vendant de l’électricité localement ou en contrat avec des agrégateurs. Nous avons aussi installé 500 m² de panneaux photovoltaïques sur un hangar. Et nous avons en projet de déployer plus de panneaux, pour l’autoconsommation au printemps et en été.
La production d'hydrogène vert pas envisageable
Nous étudions aussi les certificats de garantie d’origine du gaz, pour utiliser du gaz de méthanisation, ainsi que la possibilité d’utiliser le CO2 issu de méthaniseurs locaux. Et, à plus long terme, nous regardons l’hydrogène. Des moteurs commencent à exister. La production d’hydrogène vert n’est pas envisageable pour nous actuellement en termes d’investissements. Mais un de nos atouts est que nous sommes situés près de la métropole nantaise, ce qui permet d’envisager une mutualisation avec des industries locales et le transport. »