Aller au contenu principal

Fruits secs bio et vrac
Natexpo 2022 : Sur le vrac et sur le sachet, comment Juste Bio veut conserver son leadership

Un Air d’Ici a lancé au printemps ses nouveaux sachets kraft recyclable en faisant un énorme effort sur les coûts. Sur le marché du vrac, l’entreprise défend sa stratégie d’origine et promet des nouveautés pour printemps 2023.

Franck Bonfils, président et fondateur, défend sa stratégie d’origine et promet des nouveautés pour fin 2023.
© Julia Commandeur - FLD

Sur Natexpo, Juste Bio a mis en avant sa nouvelle gamme de sachet kraft recyclable, lancé au printemps dernier. Il est encore trop tôt pour un retour du marché, le basculement des packagings ayant commencé fin juin dernier. Les 19 références sachet de Juste Bio sont concernées (10 % de l’activité). Une version petit grammage (40 g) a aussi été lancé pour la RHD (type Relay).

Pour remanier le packaging de ses sachets, Un Air d’Ici a réalisé une ACV complète des alternatives. « On a baissé le prix en optimisant toute la chaîne de production grâce à notre outil industriel plus performant que nous a permis notre nouvelle usine. On a également remonté le grammage face à la demande, passant de 100 g à 150g. Donc si le prix facial est plus élevé en retail, le prix au kilo est lui moins cher de -20 %. Oui, ça a été un gros investissement », confirme Franck Bonfils, président et fondateur.

 

Un marché du vrac bataillé et qui se réinvente

Concernant le marché du vrac et du bio, Franck Bonfils confirme que c’est toujours compliqué. « Le vrac est toutefois un marché d’avenir. On doit consommer différemment. Il est évident et normal que le marché évolue au gré des innovations et des opérateurs. » Longtemps leader incontesté du service complet pour le marché du vrac (fournisseur des produits, des meubles vrac et du service en magasin), Juste Bio est désormais challengé par pléthore de nouveaux acteurs. Dernier en date : le Solvo, solution élaborée en partenariat par Daco Bello, Bulk&Co et Saica,et  annoncé par FLD il y a quelques semaines.

Franck Bonfils défend néanmoins son modèle et sa stratégie : « Chez Juste Bio nous avons fait le pari dès le début de l’humain : pour nous le vrac est indissociable du service, le vrac c’est des trémies et des gens de chez nous qui les remplissent. Je pense que la rentabilité magasin n’est pas le seul critère auquel répondre en priorité. Il ne faut pas s’éloigner des valeurs originelles du vrac, il faut chercher à baisser encore plus le gaspillage et les emballages et à améliorer toujours plus l’expérience consommateurs. »

Ainsi, Juste Bio confirme à FLD travailler sur un nouveau meuble. « Nous présenterons printemps 2023 une évolution de notre modèle actuel. »

Les plus lus

« L’asperge est une culture rentable si on maîtrise ses charges » : dans les Landes, la coopérative Maïsadour à la recherche de producteurs d’asperges

Dans les Landes, la coopérative Maïsadour recherche 3 à 4 producteurs d’asperges en projet d’installation ou de…

fruitier sous gel après aspersion
« Un agriculteur averti est un agriculteur mieux protégé » : face au gel, Serge Zaka lance son outil gratuit de cartographie des risques de perte de rendement

Le médiatique docteur en agro climatologie a annoncé sur les réseaux le lancement de cet outil gratuit, indépendant et ouvert…

Pommes : comment Blue Whale entend dynamiser le rayon pommes ?

Redynamiser le rayon pommes pour faire face à la baisse de consommation de ce fruit : c’est la mission que s’est donnée…

Haricots verts destinés à la surgélation dans une usine Gelagri.
Légumes surgelés en Bretagne : pourquoi Gelagri (Eureden) et Greenyard se rapprochent ?

Gelagri Bretagne et Greenyard Frozen France ont annoncé le 27 mars être entrés en négociation exclusive en vue d’un…

récolte de clémentines de Corse, manuelle
Changement climatique : pourquoi le CGAEER estime que la relocalisation en fruits et légumes en France sera limitée ?

Un rapport du CGAAER s’est intéressé au potentiel de la France en fruits et légumes dans un contexte de changement climatique…

Montage de trois photos : portrait de Serge Le Bonniec ; des palettes de choux-fleurs ; un entrepôt vue de dehors avec un camion
« J’ai toujours su qu’un jour je reviendrai dans ce métier passionnant qu’est l’expédition de fruits et légumes » : Serge Le Bonniec, expéditeur de légumes à Paimpol

En Bretagne, rencontre avec Serge Le Bonniec, un « gars du pays de Paimpol », tombé dans la marmite des fruits et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes