Manque de fluidité, en conservation comme en primeur
Le commerce conserve un rythme de croisière très lent. Avec le beau temps, les producteurs étaient davantage occupés aux travaux saisonniers qu’à la vente, ces derniers jours. Conséquence : la production s’écoule avec parcimonie. Et cela n’est pas plus mal, vu le faible engouement du consommateur, et donc des acheteurs... Hors Hexagone, les ventes diminuent également et sont essentiellement concentrées sur l’Allemagne et la péninsule ibérique. Certaines autres destinations, comme l’Italie, deviennent effectivement plus concurrentielles, avec le développement des arrivages de primeurs du pourtour Méditerranéen. En Belqique, l’offre est un peu plus suivie, mais est confrontée à une demande peu active, ce qui fait naître certaines velléités de baisse des prix.
Côté primeur, l’offre israélienne se fait un peu plus présente avec des variétés comme Nicola et Ditta. Des difficultés d’écoulements persistent pour le Maroc, et cela se traduit par une diminution des envois depuis deux semaines (725 t en semaine 10).
La forte présence encore de la pomme de terre de conservation ne joue pas en faveur d’une ouverture plus large des linéaires, d’autant plus que la qualité se montre encore très fragile.
Quelques premières productions françaises, de niche, sont commercialisées (dans le Val de Loire et en Bretagne).
Arrivages à Rungis (S 11) : 1549,8 t dont 77,3 t d’import Chair ferme : 660,5 t dont 37,5 t d’import Conservation : 889,3 t dont 39,8 t d’import (Semmaris)