Drôme
Les voyants sont au vert pour la poire de la Valloire
Belle qualité sanitaire, calibre homogène, récolte satisfaisante en quantités et en qualité : la poire de la Valloire en Drôme Nord achèvera sa récolte la première quinzaine d’octobre.
Belle qualité sanitaire, calibre homogène, récolte satisfaisante en quantités et en qualité : la poire de la Valloire en Drôme Nord achèvera sa récolte la première quinzaine d’octobre.
Après une saison très décevante en 2019 avec seulement un tiers de la récolte, la campagne 2020 de poires de la Valloire, dans la Drôme, s’annonce sous de meilleurs auspices. Elle a commencé plus tôt que prévu en juillet avec la précoce poire Guyot et s’achèvera à la première quinzaine du mois d’octobre avec la Passe-Crassane. « Tous les voyants sont au vert. Pour cette campagne, la récolte sera très belle en quantités et en qualité avec une prévision de 10 000 t pour les six exploitants regroupés au sein de l’association Les Arbos de Moras et de la Valloire. Nous sommes passés à travers les épisodes de gel du mois d’avril. Nous avons débuté une commercialisation difficile mais cela s’est régularisé par la suite », indique Joris Miachon, à la tête d’une exploitation de 15 ha de poiriers à Moras-en-Valloire dans la Drôme Nord avec son père Hervé. Les six exploitants possèdent une centaine d’hectares sur Moras-en-Valloire. Belle qualité sanitaire, calibre homogène pour cette campagne, la poire de la Valloire – dominée par la variété Williams – possède des qualités indéniables avec un taux de sucre élevé. Un site remarquable du goût a été créé en 2010 et diverses manifestations comme la fête de la poire doivent donner un coup de neuf à ce fruit.
Circuit touristique
L’association Les Arbos de Moras et de la Valloire, en lien avec la CCI de la Drôme, porte le projet d’un circuit pour six autocaristes, qui est déjà très avancé. « Nous sommes situés dans un terroir gastronomique. Nous voulons faire entrer la poire dans le repas des trentenaires », lâche le président de l’association, Hervé Miachon. Les six exploitations utilisent des circuits de commercialisation différents, via la coopérative Rhodacoop, une organisation de producteurs (Les fruitiers dauphinois), les Min (Corbas, Rungis ou Bordeaux) et la grande distribution. L’EARL Buissonnet, un producteur de fruits exclusivement bio, a choisi la vente directe à la ferme, tout comme Joris Miachon qui possède un atelier de vente directe à la ferme et travaille au sein d’un magasin de producteurs.