Occitanie : des rencontres pour « démystifier » les technologies numériques en maraîchage
Les rencontres « Nouvelles technologies maraîchères » ont montré de manière très concrète les solutions actuelles et surtout le champ des possibles à co-construire avec les nouvelles technologies du numérique dans le secteur du maraîchage.
Les rencontres « Nouvelles technologies maraîchères » ont montré de manière très concrète les solutions actuelles et surtout le champ des possibles à co-construire avec les nouvelles technologies du numérique dans le secteur du maraîchage.
Les rencontres « Nouvelles technologies maraîchères », qui se sont déroulées en juillet à l’espace test les Hauts Tolosans, près de Toulouse, avaient pour but de « démystifier ces technologies et montrer les mises en application auprès de producteurs », selon Laurence Espagnac, conseillère à la Chambre d’agriculture de Haute-Garonne.
A lire aussi : Outils numériques en production de fruits et légumes : un usage en hausse, mais hétérogène
C’est donc sur le terrain qu’agriculteurs, chercheurs, constructeurs, enseignants se sont retrouvés début juillet pour échanger autour de nouveaux outils basés sur l’usage et l’application de ces nouvelles technologies dans l’agriculture et notamment le maraîchage. Drones pour blanchir les serres, robots bineurs, porte-outils, objets de suivi d’irrigation et d’aération connectés et diverses applications numériques étaient présentées.
Accompagnement à la transition agroécologique
Pour les organisateurs des rencontres, « le numérique est un moyen pour répondre aux besoins diversifiés du maraîchage ». Il est même un enjeu dans le changement des pratiques. « Le projet Occitanum est un Living lab où des expérimentations sont effectuées grandeur nature, pour étudier l’apport des technologies numériques dans l’accompagnement à la transition agroécologique et l’alimentation de proximité », explique Cécile Bruère, chef du projet Occitanum.
Sept secteurs agricoles, dont le maraîchage et l’arboriculture, sont concernés regroupant plus de cinquante partenaires : agriculteurs, collectivités, instituts de recherche, formateurs… et consommateurs. Occitanum permet ainsi de tester des technologies existantes mais aussi de construire des innovations en fonction des besoins des professionnels. L’exemple était donné par Simon Moinard, enseignant chercheur de SupAgro Montpellier et responsable du mobilab AgroTIC qui travaille de manière concrète avec ses élèves afin d’apporter des solutions au travers des nouvelles technologies numériques.
A lire aussi : Un verger connecté en expérimentation au centre CTIFL de Balandran
Ainsi un capteur d’humidité couplé à une puce 4G permet d’informer en temps réel son utilisateur sur son smartphone. « Notre objectif est d’un côté de faire découvrir les nouvelles technologies du numérique, de l’autre identifier et comprendre des besoins pour au final proposer des solutions et des concepts industrialisables », précise-t-il. « Car changer les pratiques doit aller jusqu’à l’adoption par le plus grand nombre de ces nouvelles technologies », assure Laurence Espagnac.