Nord-Pas-de-Calais
Le marché de gros de Marrakech se construira avec l’appui du Min de Lille
La région a signé un partenariat avec la région de Marrakech-Safi. Le Min de Lille devrait apporter son expertise pour la construction de la future place marocaine.
La région a signé un partenariat avec la région de Marrakech-Safi. Le Min de Lille devrait apporter son expertise pour la construction de la future place marocaine.
Le Min de Lomme apportera son expertise technique pour la construction du futur marché de gros de Marrakech (Maroc). Sa construction est prévue au coeur d’une zone de 77 000 ha spécialisée dans les agrumes et les primeurs et située à 30 km au nord de Marrakech.
La région Hauts-de-France a signé, début octobre,un protocole d’accord en ce sens avec ses homologues marocains de la région de Marrakech- Safi lors d’un déplacement d’une délégation présidée par Salvatore Castiglione, vice-président aux relations internationales du Conseil régional. Cette convention fait partie des nombreux partenariats internationaux signés entre la région de Marrakech-Safi et ses homologues chinois, japonais, coréens, belges et allemands.
Les accords signés à Marrakech portent sur trois axes distincts. Un volet formation devrait permettre d’accompagner la nouvelle école hôtelière de Safi dont la première promotion vient de sortir. Les lycées hôteliers de la région (Le Touquet, Lille, Orchies) appuieront son développement. La création du marché de gros de Marrakech avec le soutien tien de l’expertise technique du Min de Lille constitue le second volet. « En fonction de l’agriculture locale, il pourrait être un “mix” entre un marché de consommation et un marché d’expédition », entrevoit Yves Mustel, le président des grossistes du Min de Lomme qui faisait partie de la délégation. Par ailleurs les grossistes pourraient apporter leur expertise dans la création de centres de conditionnement qui font actuellement défaut dans cette zone de production d’agrumes, de petits fruits et de légumes. « Actuellement, ces produits sont conditionnés soit à Agadir, soit à Casablanca », fait remarquer Yves Mustel.
À moyen terme, on peut également imaginer le développement d’un courant d’affaires entre les producteurs marocains et les grossistes lillois via le port de Dunkerque qui possède déjà plusieurs points d’ancrage au Maroc (Casablanca, Agadir, Tanger). Le nouveau port de Safi, en construction, pourrait ainsi prévoir un terminal dédié aux agrumes et primeurs après la mise en route des terminaux charbon et phosphate.