Belgique
Le chiffre d’affaires des criées belges s’est maintenu en 2018
Avec une année particulièrement compliquée pour la production, les veilings ont réussi à maintenir le cap même s’il existe de fortes différences d’un produit à l’autre.
Avec une année particulièrement compliquée pour la production, les veilings ont réussi à maintenir le cap même s’il existe de fortes différences d’un produit à l’autre.
L’Association des coopératives belges (VBT) a communiqué les résultats des veilings d’outre-quiévrain de 2018. Le chiffre d’affaires total des affiliés à VBT s’est élevé à 933,5 M€ l’an dernier. Ce chiffre révèle une extrême stabilité d’une année sur l’autre (-1,1 %). Mais comme le fait remarquer Rita Demaré, présidente du VBT (et de Reo) : « Cela a été une année exceptionnelle pour le secteur des fruits et légumes en Belgique dans divers domaines. La période de sécheresse extrêmement longue et la vague de chaleur qui en a résulté ont rendu plus difficile la livraison d’un produit de haute qualité pour les producteurs ».
BelOrta continue de dominer le panorama avec un chiffre d’affaires de 432,54 M€ (+2,8 %) suivi par Hoogstraten (215,62 M€, -7,1 %) et Reo (184,60 M€, +5,3 %). Viennent ensuite BFV (87,19 M€, -16 %), LTV (12,83 M€, +13,9 %) et Wepion (688 950 €, -19,6 %).
La fraise devant la tomate
Globalement, les légumes ont connu une augmentation de chiffre d’affaires de plus de 3 % en 2018 par rapport à 2017 alors que le secteur des fruits a vu ses ventes reculer de plus de 8 %.
Le fait marquant 2018 est que les ventes de fraises (152,5 M€) ont dépassé celles du produit leader de la production belge, la tomate (148 M€). Cette dernière, avec des tonnages 2018 reconduits par rapport à 2017 (209 700 t), a vu son chiffre d’affaires glisser de 160,66 M€ à 148 M€ en un an.
Cependant, les ventes de fraises ont diminué de 3 % en 2018 en raison de la réduction de l’offre (-4 % des volumes à 48 000 t), malgré un prix moyen légèrement plus élevé (+1 %) qu’en 2017.
Au chapitre des hausses, on enregistre les belles prestations du poivron jaune (+13 %), du poivron orange (+19 %), du chou-fleur (+20 %) ou encore du concombre (+53 %).
En revanche, plusieurs lignes de produits ont été orientées à la baisse : champignons (-2 %), courgettes (-36 %) ou encore la pomme (-23 %), celle-ci ayant connu une campagne difficile comme d’autres pays producteurs européens.
Le chiffre d’affaires de la tomate belge est tombé en 2018 à 148 M€ (il était de 160,66 M€ en 2017).