Gard
La Sica Transpommes veut construire une offre dans la durée
Sur la campagne 2009-2010, la Sica Transpommes a traité le même volume que celui de la campagne précédente.
La Sica SA Transpommes a tenu son Assemblée générale le 16 décembre avec, en filigrane, des perspectives bien meilleures que les conditions de l’année dernière. « Dans un contexte de crise économique et agricole, la campagne 2009-2010 a été caractérisée par des prix très bas tout au long de l’exercice, devait souligner Rémi Foissey, président de la structure. Cela a été plus particulièrement le cas du concentré dont le marché était saturé et très concurrentiel. La première partie de campagne a été marquée par d’importants volumes et peu de demandes pour la compote et la fin de campagne par des prix du marché libre inférieurs à ceux des contrats. » Globalement, la Sica Transpommes a traité 783 t de poires, 565 t de pêches, 834 t d’abricots, 23 000 t de pommes (pour 2009-2010) et 868 t d’abricots (pour 2010). Ce sont des volumes qui correspondent à ceux de la campagne précédente. En revanche, sur le plan comptable, les prix moyens de la pomme – toutes destinations confondues (arrêtés en semaine 49) – sont nettement supérieurs à ceux de la campagne 2009-2010 et 2008-2009. « A mi-décembre, les prix affichent un niveau similaire à ceux de la campagne 2006-2007 et nos prévisions budgétaires seront certainement dépassées », devait souligner Florence Mazoyer, animatrice de la Sica Transpommes. Dans le détail, les volumes d’abricots ont été moins importants comme ceux de la pêche ou encore des poires (transfert sur le marché du frais).
L’essentiel de la discussion a ensuite porté sur l’éventualité de contrats pluriannuels. « Pour le moment, il n’y a pas eu de concertation entre les six bureaux centralisateurs qui ont des opinions divergentes sur la question de l’indexation, a indiqué Rémi Foissey. Néanmoins, nous devons réfléchir à la question pour apporter des éléments de réponse lorsqu’ils nous seront demandés. » Sur ce point les opinions sont contrastées. Mais le consensus se fait autour d’une « meilleure connaissance des volumes frais/transformés pour construire une offre dans la durée. »