Bouches-du-Rhône
La modernisation du Min de Marseille est lancée
La mutation du marché de gros marseillais va s’accélérer : en mars prochain, GeoPost ouvrira sa plateforme dédiée à la distribution urbaine.
La mutation du marché de gros marseillais va s’accélérer : en mars prochain, GeoPost ouvrira sa plateforme dédiée à la distribution urbaine.
Le 24 janvier, le Min de Marseille a présenté son plan de transformation aux élus et aux forces vives du marché. A cette occasion, la première pierre d’un ensemble de trois entrepôts logistiques alimentaire a été posée par Martine Vassal, présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence et du conseil départemental des Bouches-du-Rhône, et Didier Zanini, président du MIN. Celui-ci a d’ailleurs bien résumé l’enjeu de cette modernisation alors que plusieurs marchés ont déjà lancé leur restructuration (Nantes, Toulouse, Nice…) : « Il était temps que Marseille, deuxième métropole de France, développe le deuxième Min de France. Au terme de ce projet, il sera à Marseille ce que Rungis est pour Paris ».
85 M€ d’investissements
Marc Dufour, directeur du Min, a présenté les principaux aménagements à venir (voir FLD Magazine de janvier 2018) et le calendrier des travaux. Le pôle de logistique urbaine de 2000 m2 à l’entrée du marché, géré par une filiale de La Poste, sera opérationnel dès mars prochain. Non loin, un espace logistique (2x 5000 m2) sera réalisé pour mi-2020. Les trois bâtiments dédiés aux GASC (La Dorina, Gusto Market, Sud Primeurs, Provence agriculture…) totalisant 5000 m2 seront livrés en août prochain. La couverture de l’allée entre les deux bâtiments des grossistes et programmée pour 2020 : équipée de panneaux photovoltaïques, elle devrait rendre le marché autonome en électricité (production de froid comprise). La fin 2020 devrait voir la création de 4500 m2 de bâtiments dédiés à la transformation de produits pour la RHD. L’ensemble sera complété par un ensemble tertiaire (bureaux, hôtel, parking, halle commerciale…) horizon 2021. Le projet fait l’objet d’un avertissement de 85 M€ (62% public, 28% privés).
Le Min marseillais et celui de Chateaurenard, proches et complémentaires et tous deux en pleine évolution, vont par ailleurs resserrer leurs liens : synergie autour du e-commerce (outil mutualisé de promotion et de commercialisation), de la logistique (grande expédition, distribution urbaine) ou encore de la RHD (outils de recensement produits).
Le marché de gros marseillais va passer de 60 000 à 100 000 m2 construits