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Drôme/Hautes-Pyrénées
La Ceinture Verte œuvre à relancer le maraîchage bio autour des villes

La société d’économie sociale et solidaire aide à installer de nouveaux maraîchers dans les agglomérations. Les premières expériences à Pau et à Valence sont particulièrement positives.

La Ceinture Verte propose des terrains équipés. Ainsi, en septembre, à Rontignon (Hautes-Pyrénées) deux serres de 750 m2 chacune ont été construites pour un futur maraîcher bio. © La Ceinture Verte
La Ceinture Verte propose des terrains équipés. Ainsi, en septembre, à Rontignon (Hautes-Pyrénées) deux serres de 750 m2 chacune ont été construites pour un futur maraîcher bio.
© La Ceinture Verte

La relocalisation alimentaire est aujourd’hui un sujet brûlant, renforcé par la loi Alimentation et la crise sanitaire. Politiques et collectivités territoriales se mobilisent : l’insertion des actions de ce type dans les PAT en est le signe. La société d’économie sociale et solidaire La Ceinture Verte propose de revitaliser le maraîchage dans les agglomérations en favorisant l’installation de nouveaux maraîchers.

Une offre « clés en main »

Pour cela, elle fournit des terrains équipés et un appui technique à travers un réseau d’accompagnement à la production. C’est une offre « clés en main » pour les maraîchers bio : des parcelles de 2 ha avec 1 500 m2 de tunnels, le système d’irrigation, un bâtiment d’exploitation, et un suivi technico-économique. L’association travaille en étroite collaboration avec les agglomérations et les différentes parties prenantes (chambre d’agriculture, banques, lycées agricoles, associations pour le développement de l’emploi…). Au niveau du territoire, le projet peut être porté par une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC). Un contrat de coopération (minimum 18 ans) est signé entre celle-ci et le maraîcher. Il est renouvelé tous les ans, ce qui conserve l’indépendance du producteur.

L’agglomération de Pau Béarn Pyrénées (Pyrénées-Atlantiques) et celle de Valence Romans Agglo (Drôme) sont pionnières dans la démarche. En Béarn, deux sites (Meillon et Rontignon) accueillent les parcelles et un troisième est à l’étude. Le premier maraîcher s’est installé en octobre et deux autres arriveront pour la fin de l’année (deux autres se sont engagés). Dans la Drôme, le site de Granges-les-Beaumont a été retenu : quatre parcelles étaient disponibles et elles seront occupées en janvier 2020. Le but est d’installer dix maraîchers par an sur chaque agglomération.

Le concept vise les agglomérations entre 100 000 à 150 000 habitants. Montpellier, Narbonne, Aix-Marseille, Nantes, Strasbourg, Dijon, Le Havre, Orléans, entre autres, ont manifesté leur intérêt.

L’objectif est d’installer une dizaine de maraîchers bio par an par agglomération.

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