Pomme de terre
Fruit Logistica : le nouveau président du CNIPT « optimiste »
Certes il y a des points qui fâchent : la guerre en Ukraine, le bio, les emballages, les changements sociétaux. Mais Francisco Moya, nouveau président de l’interprofession, vante la force du collectif pour continuer à avancer et garder notre place de premier exportateur.
Certes il y a des points qui fâchent : la guerre en Ukraine, le bio, les emballages, les changements sociétaux. Mais Francisco Moya, nouveau président de l’interprofession, vante la force du collectif pour continuer à avancer et garder notre place de premier exportateur.
Sur Fruit Logistica pour représenter le réseau Vitalis et notamment parler du rapprochement avec le producteur drômois HDC Lamotte, Francisco Moya, directeur général de Négonor (une des entreprises du réseau), vient d’être élu président du CNIPT, l’interprofession de la pomme de terre. Pour FLD, il a précisé les dossiers sur la table.
« Être ensemble en ordre de marche »
« La pomme de terre a la chance d'avoir trois interprofessions, Semae (plants), GIPT (industrie) et le CNIPT. Et le CNIPT est une interprofession longue. Dans le contexte environnemental, réglementaire, sociétal, actuel et changeant, nos produits ont besoin d'être compris. Il faut qu'on soit ensemble en ordre de marche, que chacun le long de la chaîne connaisse les contraintes et les métiers des uns et des autres. Nous ne pouvons pas être absents du débat sociétal. »
Des changements sociétaux
Sur les changements d’habitude de consommation, le président du CNIPT se veut aussi attentif : les changements de modèle de la distribution (e-commerce, perte de vitesse de l'hyper au profit de la proximité) demanderont à la pomme de terre de s’adapter par ses formats/packaging et d’être force de proposition. La filière est aussi en attente des conséquences de la loi Agec et autres modifications réglementaires. « Individuellement c'est dur de faire face, d'où l'intérêt du collectif et de l'interprofession », revendique Francisco Moya.
Travailler l'image et la modernité de la pomme de terre. Rappeler sa qualité sur les marchés export. Donner des garanties aux producteurs pour éviter des arbitrages en plantations comme c'est le cas depuis la guerre en Ukraine et la flambée des prix du blé…. Autant de dossiers que le nouveau président du CNIPT compte continuer de pousser.
« Globalement la pomme de terre va bien mais il y a quand même des exploitations ou des segments (le bio!) qui sont en difficulté. Mais nous avons un beau et bon produit. Je suis optimiste. »