Banane et tropicaux
La Compagnie fruitière refont sa gamme de fruits exotiques
Refonte de sa gamme Exotiques, mise en place d'un site consommateurs pour une communication BtoC, une nouvelle identité visuelle à venir... La Compagnie Fruitière a fait le point sur ses nombreux projets et stratégies.
Refonte de sa gamme Exotiques, mise en place d'un site consommateurs pour une communication BtoC, une nouvelle identité visuelle à venir... La Compagnie Fruitière a fait le point sur ses nombreux projets et stratégies.
Sur son stand à Fruit Logistica, la Compagnie Fruitière a mis en avant la refonte de sa gamme Exotiques. Contrairement à ce que proposait feu Exofarm, l’offre s’est recentrée autour des poids lourds de l’univers Exotiques : fruits de la passion, mangue avion et bateau, lime et noix de coco, des produits que le groupe produit ou exporte déjà par lui-même en Afrique de l’Ouest et en Equateur, ainsi qu’au Costa Rica.
« Cela entre dans notre stratégie de filière intégrée : nous voulons développer notre propre sourcing et utiliser nos sociétés de production en Afrique de l’Ouest, Equateur et Costa Rica pour agréger d’autres producteurs et ainsi développer des filières de production », confie Gautier Fischel, vice-président Commerce et Marketinitng. Ces exotiques sont proposés sous les marques de la Compagnie Fruitière : SCB et Supreme.
Une nouveau site web corporate et un site BtoCtB avant l’été
En parallèle, la Compagnie Fruitière a mis en avant « une gamme bio désormais bien développée » (banane, ananas, mangue, lime), le conditionnement en barquette carton lancé l’année dernière qui « marche bien », et annonce en avant-première une nouvelle identité visuelle qui sera dévoilée, avec un nouveau site web corporate pour l’été.
En attendant, un site internet consommateur pour expliquer les filières intégrées, les modes de culture, etc. a été dévoilé dans sa version beta sur le salon berlinois.
« Nous passons, avec ce site, d’une communication que nous avions historiquement BtoB à une communication BtoC. Aujourd’hui les consommateurs veulent savoir d’où viennent leurs bananes, les valeurs RSE qu’elles véhiculent, etc. mais trop d’informations en rayon ou sur l’étiquette est impossible », analyse Gautier Fischel.
Ce site internet sera accessible sur tous les pays d’Europe, via un QR Code apposé sur les produits ou en stop-rayon. Le groupe prévoit aussi d’analyser les sujets d’intérêt et les clics des internautes. Un site internet BtCtB donc.