Fraise - Quelle stratégie pour la fraise française?
Entre haut de gamme et cœur de marché, quelle stratégie peut avoir la fraise française ? Lors de la journée fraise organisée par le Ctifl à Carquefou le 13 février, une table ronde a débattu de la question.
Entre haut de gamme et cœur de marché, quelle stratégie peut avoir la fraise française ? Lors de la journée fraise organisée par le Ctifl à Carquefou le 13 février, une table ronde a débattu de la question.

Après avoir été divisée par deux de 1990 à 2003, puis s'être stabilisée, la production française de fraises augmente depuis 2008. En 2013, elle a atteint 55 000 tonnes. « Mais le recul de la production pendant 15 ans a laissé la place aux fraises du Maroc, d'Espagne et d'Allemagne, qui bénéficient de coût de main-d'œuvre inférieurs, a rappelé Catherine Glémot, du Ctifl. Aujourd'hui, 60 % des fraises consommées en France sont importées. » Le rebond de la production en France est lié au développement de variétés gustatives qui ont permis de différencier la fraise française de l'offre marocaine, espagnole et allemande, avec une variété star, la Gariguette. « La qualité est le principal atout de la fraise française » a souligné Xavier Mas, président de l'AOPn Fraises de France (30 opérateurs, 20 000 t de fraises). Le goût, l'arôme, un fruit bien rouge au collet bien vert et une forme régulière sont des critères de base. Le caractère fondant est aussi perçu comme gage de qualité. Et la présentation et la fraîcheur sont essentielles.
Lire notre article sur Réussir F&L n° 337