Betterave : des variétés observées en Normandie pour le créneau précoce
Un essai variétal de 2019 réalisé par le GDM Haute-Normandie a permis d’observer dix variétés de betterave rouge sur le créneau précoce
Un essai variétal de 2019 réalisé par le GDM Haute-Normandie a permis d’observer dix variétés de betterave rouge sur le créneau précoce
La betterave fait partie de la gamme des légumes hivernaux mais aussi du début de la nouvelle saison. Pour gagner en précocité, elle est alors souvent plantée plutôt que semée, parfois sous abris froid, afin de la récolter dès le mois de juin lorsqu’elle atteint un calibre suffisant pour être vendue en botte (100 g minimum). Le calibre unitaire recherché est de 100 à 300 g. En 2019, un essai variétal réalisé par le GDM Haute-Normandie sur ce créneau de production (plantation 27 mars/récolte 25 juin) a permis d’observer dix variétés de betterave rouge.
Action et Kornett ressortent des observations avec une note globale « très bien » et « bien ». Action a une racine très ronde, une peau lisse et foncée, une chair tendre, foncée, sucrée et équilibrée. Kornett est ronde, avec une peau striée et réticulée, et une chair tendre et foncée, sucrée et un goût marqué. « Monika, ronde à chair claire, et Ronda, ovale et peau foncée à très grise, peuvent également convenir », précise le compte rendu. « L’aspect extérieur dépend de la variété et de la technique de culture. Les betteraves plantées sont plus allongées et moins colorées que les semées », précise Marielle Suire, conseillère à la Chambre d’agriculture pour le GDM Haute-Normandie.
La partie exposée au soleil est plus importante et la peau s’en trouve réticulée grisâtre. L’aspect extérieur est secondaire après cuisson mais important pour une vente en botte crue. La présence de fibres dans la betterave cuite est également redoutée. « Ces fibres ne semblent pas directement liées aux variétés mais au calibre, plus il est gros plus le risque de fibres est important, et aussi au stress hydrique », mentionne la spécialiste.