Cotations : tendances et perspectives de la semaine 39
Développement du marché du chou-fleur
Quelques tendances et perspectives des prix des légumes pour la semaine 39.
Quelques tendances et perspectives des prix des légumes pour la semaine 39.
Un marché peu animé peu animé en carottes
Le temps estival sur l'Hexagone et l'attentisme des collectivités, dans le contexte sanitaire actuel, sont restés un frein à la consommation de ce légume, induisant un élargissement de la fourchette des prix.
L'installation d'une météo plus automnale, cette semaine, est de nature à dynamiser un peu les ventes et les mises en place en GMS. Cela pourrait permettre de mieux tenir les niveaux de prix.
Chou-fleur : un marché en développement
La relative stabilité des prix, en semaine 38, sur des bases plus attractives, a suscité l'intérêt des acheteurs, assurant ainsi la fluidité du marché, face aux plus larges apports (877 000 têtes en Bretagne).
De bons réassorts sont attendus, cette semaine, sur l'Hexagone comme à l'export, avec le changement de météo, en ce début d'automne, propice à la montée en consommation de ce légume.
Concombre : ambiance de fin de saison
Le déclin des productions régionales —163 000 colis, commercialisés dans le Centre-Ouest, en semaine 38— et le bon élan commercial, avec le beau temps, ont maintenu la tension sur les prix.
La fin de campagne est proche, dans la plupart des régions françaises. Les derniers volumes devraient s'écouler sans grande difficulté, même si le contexte de marché s'annonce plus lent.
Déclin des offres régionales en courgettes
La reprise de l'offre, dans le Sud-Est, en début de semaine 38, face à une demande attentive aux prix et à une concurrence espagnole un peu plus présente, s'est soldée par un recul des niveaux de prix.
Le commerce va s’orienter de plus en plus vers l’origine espagnole dont les mises en place se développent en GMS. La faiblesse des volumes régionaux devrait cependant faciliter la tenue des prix.
Une échalote recherchée
L'offre de traditionnelle bretonne reste recherchée et bien valorisée (+5 ct, à 1,45 €/kg, à l'expédition), dans un contexte de marché marqué par une forte présence des offres néerlandaises, issues de semis.
Mise en place pour l'endive
La progression de l'offre des Hauts-de-France (2 030 t, commercialisées en semaine 38) et le contexte encore peu demandeur (malgré un réveil vendredi) se sont soldés par un réajustement des prix.
Le commerce pourrait s'activer, progressivement, dans les jours à venir, sous l’effet des engagements en GMS et d’un climat désormais automnal, plus favorable à la consommation de ce légume.
Derniers lots pour le melon français
La campagne française touche à sa fin. Le commerce est resté porteur et les prix fermes, ces derniers jours, face à une demande dynamique, au regard des plus faibles volumes disponibles dans la filière.
Pommes de terre : des conditions d’arrachages délicates
Les conditions climatiques et les fortes chaleurs n'ont été favorables, ni aux arrachages, ni à la consommation. De ce fait, le négoce a été plutôt stable, face à une offre et une demande mesurées.
Face aux conditions d'arrachages encore très délicates et au niveau de rendements hétérogène, la prudence restera probablement de mise sur le marché. Le commerce devrait rester fluide, en frais.
Consolidation des prix en tomates
Après d'importantes hausses, sous l'effet du beau temps et du déclin des volumes (autour de 800 t/j, en Bretagne), les prix se sont consolidés, à l'approche de l'arrivée d'une météo moins favorable.
Si les promotions actuellement en cours, en GMS, sont susceptibles de soutenir les ventes, celles-ci risquent toutefois de marquer le pas, avec l'installation d'un temps désormais davantage de saison.