Développement des offres de primeurs
L’activité sur le marché de la conservation est de plus en plus réduite. L’offre décline régulièrement. Elle est désormais restreinte, en volumes comme en variétés, dans toutes les régions de production.
Pour autant, les écoulements s’avèrent irréguliers, face à des marchandises de qualité moins homogène. Si les cours sont fermes pour les gros calibres et pour la belle Agatha, ils sont en revanche plus difficiles à tenir pour les petits calibres.
La demande étrangère devient également plus discrète, et se repositionne sur les offres de primeurs.
La situation est similaire en Belgique : l’offre se réduit et la qualité est davantage hétérogène.
Le commerce est désormais tourné vers la pomme de terre primeur. Il faut dire que le beau temps de ces dernières semaines a eu pour effet d’accélérer sensiblement le développement des campagnes des régions françaises. De nombreuses zones sont déjà en production, tandis que le commerce est encore largement axé sur l’offre d’importation, et principalement sur celle d’Israël. De ce fait, les opérateurs français n’hésitent pas à réajuster leurs tarifs, afin de bien pénétrer le marché dès le début de la campagne.
Arrivages à Rungis (S 18) : 1322,3 t dont 185,8 t d’import Chair ferme : 614,5 t dont 159,9 t d’import Conservation : 707,8 t dont 25,9 t d’import (Semmaris)