Aller au contenu principal

Bretagne
d’aucy accélère le rythme de sa transition vers la bio et la HVE

La coopérative sud bretonne s’engage pleinement dans l’agriculture durable et se dote d’objectifs ambitieux à l’horizon 2023.

L’indicateur Nutriscore a récemment été installé sur l’ensemble de la gamme d’aucy qui s’enorgueillit d’un niveau A pour 97 % de ses produits.  © d aucy
L’indicateur Nutriscore a récemment été installé sur l’ensemble de la gamme d’aucy qui s’enorgueillit d’un niveau A pour 97 % de ses produits.
© d aucy

« Une marque plurielle, souveraine et fer de lance de l’agriculture durable » : c’est ainsi que Serge Le Batz, président du groupe d’aucy, a présenté le futur de la marque lors d’une conférence le 19 octobre. Pour arriver à cet objectif, un engagement fort a été pris : 100 % des producteurs adhérents (ils sont 1 200) seront engagés soit en conversion bio, soit dans la démarche HVE d’ici à 2023. Pour cela, « la coopérative apportera des réponses plurielles aux situations multiples des producteurs qui n’ont pas tous les mêmes enjeux en matière de traitement des sols ou de besoins en eau », explique Nicolas Facon, directeur général. L’accompagnement des producteurs se fera au pas à pas, en assurant les rendements agricoles, pierre angulaire du revenu des producteurs. L’important est d’assurer aux producteurs une visibilité à sept ou huit ans.

Certaines productions relocalisées

Relocaliser la production est aussi à l’ordre du jour, mais la coopérative est historiquement très engagée sur l’origine France. « 90 % de nos légumes sont français. Les 10 % restant sont constitués par des produits particuliers, comme les cœurs de palmier, et par les produits à base de tomates, pour lesquels l’approvisionnement en Navarre (Espagne) demeure, le produit donnant toute satisfaction », souligne Nicolas Facon. Des relocalisations de production ont déjà été effectuées pour les haricots rouges et blancs et les lentilles.

Cette évolution de fond devrait profiter en premier lieu à la marque d’aucy en retail (un tiers de l’activité de la coopérative), puis à la restauration et à la MDD à terme. La coopérative a été pionnière en lançant une offre de légumes bio en conserve métal. Depuis fin 2019, les neuf références sont conditionnées en bocal verre : « En répondant à une attente de nos consommateurs, nous avons déplafonné le niveau d’achats stable que connaissait la gamme : 1,6 million de consommateurs en plus depuis le lancement », se félicite Nicolas Facon. D’aucy a aussi mis en place un système de réversion : 0,70 € par bocal est reversé au producteur bio ou en conversion. À fin juin, 120 000 € avaient été redistribués.

Le nombre de conversions en bio – de 5 à 10 producteurs par an – est appelé à s’accélérer.

Les plus lus

« L’asperge est une culture rentable si on maîtrise ses charges » : dans les Landes, la coopérative Maïsadour à la recherche de producteurs d’asperges

Dans les Landes, la coopérative Maïsadour recherche 3 à 4 producteurs d’asperges en projet d’installation ou de…

fruitier sous gel après aspersion
« Un agriculteur averti est un agriculteur mieux protégé » : face au gel, Serge Zaka lance son outil gratuit de cartographie des risques de perte de rendement

Le médiatique docteur en agro climatologie a annoncé sur les réseaux le lancement de cet outil gratuit, indépendant et ouvert…

des boîtes de conserve sur une ligne dans une usine de légumes en conserve
Quel est le seul légume en conserve qui a observé une croissance des ventes en 2024 ?

L’Unilet, l’interprofession française des légumes en conserve et surgelés, vient de publier les chiffres 2024. Après une année…

Pommes : comment Blue Whale entend dynamiser le rayon pommes ?

Redynamiser le rayon pommes pour faire face à la baisse de consommation de ce fruit : c’est la mission que s’est donnée…

Haricots verts destinés à la surgélation dans une usine Gelagri.
Légumes surgelés en Bretagne : pourquoi Gelagri (Eureden) et Greenyard se rapprochent ?

Gelagri Bretagne et Greenyard Frozen France ont annoncé le 27 mars être entrés en négociation exclusive en vue d’un…

récolte de clémentines de Corse, manuelle
Changement climatique : pourquoi le CGAEER estime que la relocalisation en fruits et légumes en France sera limitée ?

Un rapport du CGAAER s’est intéressé au potentiel de la France en fruits et légumes dans un contexte de changement climatique…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes