Cantines : thèse et antithèse sur les théories de la mal-bouffe ?

Véritable recueil d’entretiens, cet ouvrage paru en août 2010 confronte deux points de vue sur le sujet de la cantine en France. Celui de Philippe Durrèche, apôtre de la cuisine collective bio depuis dix ans et fondateur du deuxième syndicat professionnel de la restauration collective, le SNERRS, dont il est président d’honneur. Il est aussi surnommé véritable “Monsieur Propre” de la restauration scolaire. Et celui de Jacques Pelissard, président de l’Association des maires de France, député-maire de Lons-le-Saunier. Qu’appelle-t-on les cantines en France ? « Depuis la crise de la vache folle, sans parler du combat contre l’obésité, sécurité alimentaire et équilibre nutritionnel préoccupent de plus en plus les parents et donc les élus », peut-on lire en introduction. Le cheval de bataille de Philippe Durrèche, c’est la qualité des repas servis aux enfants dans les cantines, les moyens de contourner les enjeux et contreparties financières d’un marché plus que rentable. De son côté, Jacques Pelissard défend les choix que doivent faire les maires en fonction de leur localisation, leurs moyens financiers et les demandes de leurs concitoyens. C’est en prenant l’exemple de sa commune qu’il explique quelles réponses les maires apportent aux parents de plus en plus demandeurs de services de restauration de qualité.
Cantines : le règne de la mal-bouffe ? Entretiens réalisés par Emmanuelle Duverger avec la collaboration de Hugo Latreille Editions Mordicus, 114 pages, 10,90 €.