Auvergne-Rhône-Alpes : que retenir de la journée Fruits Bio ?
La filière bio d'Auvergne-Rhône-Alpes a mis en débat le bio, sa transformation et sa distribution, lors d'une journée Fruits bio le 30 novembre.
La filière bio d'Auvergne-Rhône-Alpes a mis en débat le bio, sa transformation et sa distribution, lors d'une journée Fruits bio le 30 novembre.
La journée filière bio régionale fruits bio à pépins, noyau et fruits rouges a été l’occasion de se faire rencontrer les acteurs de l’amont et de l’aval de la filière fruit bio en Auvergne-Rhône-Alpes. Elle a eu lieu le 30 novembre à Alixan (Drôme).
Plus d’une cinquantaine de personnes avaient répondu présentes à l’événement, qui a été qualifié de « dense », « intéressant », avec du dialogue et des échanges. « Ça m’a fait réaliser les questions que d’autres se posent et que je n’imaginais pas », précise un participant. « Si vous proposez des figues bio d’Auvergne-Rhône-Alpes, venez me voir à la pause ! », appelle un autre à la salle.
Ces journées “filières” sont régulièrement organisées par les acteurs régionaux du bio : le Cluster Bio Auvergne-Rhône-Alpes, la Frab (fédération régionale d’agriculture biologique), la Coopération Agricole et la Chambre d’agriculture régionale.
Les articles de la Journée Filière Fruits Bio :
Prix du bio : « J’assume parfaitement d’avoir valorisé mes fruits bio sur le marché conventionnel »
Concrètement, pourquoi le bio est-il plus cher ?
Auvergne-Rhône-Alpes : quel bilan pour les premières années de la démarche Ma Région, Ses Terroirs ?
Faire intervenir les participants pour changer le bio
La journée du 30 novembre a été l’occasion de faire le point, à date, du l’état des lieux du bio pour les fruits, avec notamment les chiffres Agence Bio retravaillés par Interfel. Une table-ronde réunissant la coopérative fruitière Lorifruit, le transformateur Mas de l’Amandine, la plateforme Relais Local et Carrefour a mis en débat la situation du bio, les prix, les besoins et les références qu’il faudrait développer, la valeur ajoutée de la transformation.
L’objectif de ces journées est aussi de faire participer les participants lors d’ateliers thématiques par petits groupes, afin de mettre en lumière les freins et les leviers à activer sur certaines thématiques du bio. Les participants, de tout horizon, ont ainsi pu plancher sur la transformation, la communication et la production en semi-gros.
- Valoriser ses fruits par la transformation ;
- Les clés de communication sur la filière fruits bio ;
- La production en demi-gros pour répondre aux besoins du marché.
La journée s’est achevée par des présentations spécifiques : le point sur les travaux de recherche et développement en cours, entre autres ceux sur le changement climatique ; la présentation des aides du plan de filière régional et du Feader ; et un premier bilan de la démarche Ma Région Ses Terroirs.
Le bio en Auvergne-Rhône-Alpes
La région AURA est la 4e en nombre de producteurs (2 307 exploitations) et en surface (9 776 ha) de fruits bio ou en conversion. Cette filière connaît un fort développement (surfaces cultivées en progression de +8 % par an en moyenne depuis 2012 malgré un ralentissement de la dynamique entre 2021 et 2022 (+4 %). 21 % de la production régionale de fruits est en bio, ce qui est moins important qu’au niveau national (25 %).
La région AURA est un gros pôle de production de fruits à pépins bio (pomme, poire, kiwi) et dans une moindre mesure en fruits à noyau et olives. Certaines cultures sont particulièrement dynamique : les petits fruits (+14 % par an en moyenne en nombre d’exploitation et +12 % en surfaces) ; les olives (+13 % par an en moyenne en nombre d’exploitation et +13 % en surfaces) ; les noix (+11 % par an en moyenne en nombre d’exploitation et +14 % en surfaces) ; les châtaignes (+10 % par an en moyenne en nombre d’exploitation et +10 % en surfaces).
AURA est la première région française en production de cassis, châtaigne, groseilles et noix bio.